Eglises d'Asie

Des évêques taiwanais expriment l’espoir que la liberté religieuse sera maintenue à Hongkong

Publié le 18/03/2010




Deux évêques de Taiwan ont déclaré qu’ils étaient heureux de voir la fin du colonianisme à Hongkong et exprimé leur espoir de voir maintenues sur le territoire toutes les libertés telles qu’elles existaient avant la rétrocession.

Mgr Paul Shan Kuo-shi, du diocèse de Kaohsiung, a déclaré, le 4 juillet, qu’il n’y aurait pas de difficultés à Hongkong parce que Pékin respecterait sa promesse d’une entière autonomie pendant 50 ans. Le président de la Conférence épiscopale catholique de Taiwan quant à lui, a confié son espoir de voir Hongkong garder le contact avec l’Eglise universelle selon le principe “un pays, deux systèmes” prôné par la Chine. Beaucoup considèrent ce principe comme la pierre de touche de la politique future envers Taiwan, d’autant plus qu’il avait été élaboré pour la première fois à propos de la réunification de Taiwan au continent.

Loin de se faire du souci quant aux relations entre Hongkong et Taiwan, l’archevêque de Taipei, Mgr Joseph Ti-kang, pense qu’elles iront au contraire en se développant. Il espère également que les autorités chinoises accorderont aux catholiques chinois de Hongkong comme à ceux du continent une vraie liberté et respecteront leur dignité. Tout en priant pour que les dirigeants chinois sachent guider la Chine vers la démocratie et la liberté, l’archevêque de Taipei affirme croire que Hongkong ne rencontrera pas de difficultés tant que les communistes chinois n’interféreront pas dans ses affaires. Au cours d’une messe célébrée le 27 juin dans l’église de la Sainte-Famille, l’archevêque a exprimé à nouveau son espoir de voir l’Eglise, comme le peuple de Hongkong, jouir de la liberté et de la démocratie. Le 29 juin, a-t-il dit, dans toutes les paroisses de Taiwan, on a prié pour l’Eglise de Hongkong.

A propos du décès, le 27 juin, de Mgr Joseph Zong Huaide, évêque du diocèse de Jinan et de Zhoucun, président de la Conférence épiscopale catholique “officielle” de Chine, et également président de l’Association catholique patriotiques chinoise, Mgr Shan a déclaré n’avoir jamais eu de contact avec lui. Il a souhaité que les autorités ecclésiastiques en Chine donnent davantage de responsabilités et de liberté à la jeune génération et que l’Eglise puisse s’unir à l’Eglise universelle puisque que l’Eglise catholique est une. Enfin, il a exprimé son espoir de voir l’Eglise chinoise surmonter toutes les difficultés rencontrées dans le passé et aider le gouvernement à comprendre que l’Eglise est une et universelle.