Eglises d'Asie

Hongkong : le chef de l’exécutif fait le point sur la question des demandeurs d’asile vietnamiens

Publié le 18/03/2010




Au cours de son premier grand discours de politique générale, prononcé à l’occasion du centième jour écoulé depuis la rétrocession (12), le chef de l’exécutif de la région autonome spéciale de Hongkong, Tung Chee-hwa, a demandé à la communauté internationale, en particulier, à la Grande-Bretagne et au Haut Commissariat aux réfugiés, de l’aider à mettre un terme au fardeau que fait peser sur Hongkong la présence des derniers réfugiés vietnamiens. “En tant que citoyens du monde, nous avons accompli notre devoir, a-t-il déclaré … Il est temps que cette affaire s’achève d’une façon ou de l’autre

Le chef de l’exécutif a fait un état de la question. Depuis le début de l’exode des boat people, 143 000 vietnamiens sont passés par Hongkong avant de recevoir un asile définitif dans un autre pays. 69 000 ont été rapatriés. Quelque 1 300 réfugiés attendent toujours sur place de recevoir un asile définitif dans un pays tiers. 800 autres boat people, classés migrants économiques à l’issue de la procédure du “Tri” (screening), sont destinés au rapatriement ainsi que 1 000 immigrants illégaux plus récents, parmi lesquels beaucoup sont revenus sur le territoire après, quelquefois plusieurs, rapatriements. Le chef de l’exécutif a déclaré que son administration mettait en oeuvre diverses stratégies pour apporter une solution aux divers aspects de ce problème.

Il a demandé au Haut Commissariat et à la communauté internationale d’accomplir davantage d’efforts pour procurer un asile définitif aux 1 300 réfugiés attendant encore et de s’occuper d’eux tant qu’ils sont sur le territoire. Il a rappelé la dette de 128 millions de dollars contractée par le Haut Commissariat vis à vis de Hongkong. Il a enfin souhaité que la Grande Bretagne apporte sa contribution pour une solution définitive au problème des boat people. Beaucoup, à Hongkong, tiennent la Grande Bretagne pour responsable du problème posé par les boat people, puisque c’est sous sa souveraineté que le port de Hongkong a été déclaré port de premier asile.