Eglises d'Asie – Divers Horizons
La Chine presse la Grande-Bretagne de trouver une solution pour 1 200 réfugiés vietnamiens encore à Hongkong
Publié le 18/03/2010
Alan Paul, chef de la délégation britannique, a fait remarquer que son pays est très désireux de venir en aide à la Chine pour la solution de ce problème mais que, désormais, souveraineté et responsabilité sur le territoire appartiennent à la Chine. La Grande-Bretagne est disposée à examiner cas par cas chacune des requêtes qui lui seront transmises, mais elle ne saurait procéder à un accueil massif des derniers réfugiés vietnamiens de Hongkong.
A la mi-octobre, lors d’une réunion du Comité exécutif du Haut-commissariat aux réfugiés à Genève, la délégation chinoise avait exprimé la même plainte. Le chef de la délégation avait demandé aux pays concernés “d’adopter une attitude plus positive et plus coopérative dans l’accueil des réfugiés encore à Hongkong“. Une semaine auparavant, le chef de l’exécutif de Hongkong avait fait appel à la communauté internationale, à l’Angleterre en particulier : “En tant que citoyens du monde, nous avons accompli notre devoir, avait-il déclaré. “Il est temps que cette affaire s’achève d’une façon ou de l’autre” (17). Actuellement, environ 1 200 boat-people, classés réfugiés à l’issue du “screening” (Tri) attendent à Hongkong qu’un pays de deuxième accueil veuille bien leur accorder un visa de résident. 800 autres refusent le statut de migrant économique et le rapatriement au Vietnam. 1 000, récemment arrivés, certains déjà expulsés plusieurs fois de Hongkong, seront sans doute rapatriés de force vers le Vietnam.