Eglises d'Asie – Japon
Les représentants de six diocèses se rencontrent pour étudier la pastorale à utiliser auprés des nombreux catholiques non japonais
Publié le 18/03/2010
D’après les rapports, la population catholique étrangère du diocèse de Nagoya est deux fois plus nombreuse que la population catholique japonaise. Les descendants des Japonais jadis émigrés en Amérique du sud travaillent dans les usines automobiles de Aichi tandis que les Coréens du nord et du sud sont très nombreux à Hokuriku avec les Philippins dont le nombre dépasse largement celui des visas qui leur sont accordés. Le diocèse, qui s’est préoccupé des besoins surtout matériels de ces paroissiens étrangers depuis maintenant 10 ans, considère que les contacts individuels et l’éducation de la foi seront dorénavant des priorités.
Le diocèse de Kyôtô, qui n’avait pas jusqu’ici organisé de pastorale pour les étrangers, mais met en place un groupe de religieuses et de laïcs qui en sera chargé. La dépopulation des campagnes a réduit à 5 000 le nombre des catholiques du diocèse de Takamatsu bien que les paroisses où le curé a des contacts avec les étrangers attirent davantage les catholiques non japonais.
A cause de la récession économique, les travailleurs étrangers sont attirés par les grandes villes comme Hiroshima. Ce qui fait que les paroisses périphériques ont généralement moins à répondre aux besoins des catholiques étrangers que par le passé. Dans la banlieue d’Hiroshima les résidents étrangers ont tendance à s’orienter vers d’autres religions, signalent des membres de l’ICC. Dans les églises d’Osaka, les étrangers ont augmenté rapidement. L’archidiocèse espère renforcer et mieux organiser les relations entre les personnes et les groupes. Après le démantèlement des abris provisoires construits au moment du tremblement de terre, le même archidiocèse d’Osaka fait appel aux paroisses pour trouver un logement à ceux qui se retrouvent à la rue. Parmi eux, il y a beaucoup d’étrangers.
Après la lecture des rapports, les membres du ICC ont débattu de la place des étrangers dans les activités paroissiales, ainsi que de celle des Japonais plus ou moins dépaysés qui reviennent d’un séjour de plusieurs années à l’étranger.
Cette rencontre s’est tenue le 20 novembre à l’archevêché d’Osaka à la suite d’une décision prise à Tôkyô par la Conférence nationale de solidarité avec les résidents étrangers en juillet dernier.