Parution de l'”instrumentum laboris”, document de travail du synode des évêques d’Asie

Selon un communiqué daté du 13 février, la commission préparatoire du synode, composée des représentants des Eglises d’Asie et du secrétariat du synode s’est réunie pour la dernière fois du 7 au 9 février. Elle a préparé les travaux de l’assemblée à venir, en particulier la procédure qui y sera suivie ainsi que les responsabilités de ceux qui seront appelés à y jouer un rôle majeur. Le cardinal Jan P. Schotte, secrétaire général du synode des évêques, a invité les membres de la commission à donner leurs suggestions concernant un document appelé “Rapport avant discussion” (Relatio ante disceptationem). En fait, ce rapport destiné à amorcer les interventions du synode, reprend les points principaux d’un texte de base appelé “instrumentum laborisdocument de travail de plus de 80 pages, en français et en anglais, qui constitue le document de référence pour les discussions du synode.

L'”instrumentum laboris” (15), un texte divisé en sept chapitres, vient d’être publié par le secrétariat du synode. Il est organisé autour du thème qui est destiné à orienter les débats du synode, à savoir : “Jésus–Christ, le Sauveur et sa mission d’amour et de service en Asie : ‘Pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance’ (Jn 10,10Les deux premiers chapitres décrivent les réalités de l’Asie en général et celles de l’Eglise en Asie en particulier. Le chapitre III se livre à une évaluation de l’histoire de la mission catholique dans ce continent. Le chapitre IV éclaire le point central du message de l’Eglise et de sa mission, qui est Jésus-Christ. Puis, après avoir mis en relief le travail de l’Esprit Saint dans la préparation des peuples, le document approfondit les divers niveaux de communion vécus par l’Eglise en Asie, dans l’esprit de l’ecclésiologie de Vatican II. La mission d’amour et de service de l’Eglise en Asie, forme le sujet du dernier chapitre. Dans tous ces développements, comme le note la préface du cardinal Schotte, le document s’efforce de refléter le plus possible les réponses envoyées par les diverses Eglises d’Asie aux questions des “lineamenta“, publiés en 1996 (16).