Eglises d'Asie

La pastorale des migrants s’organise dans l’Eglise catholique

Publié le 18/03/2010




Soixante-dix militants chrétiens engagés dans la pastorale auprés des migrants se sont rencontrés pour chercher comment élargir leur action et mieux coordonner le travail des différents centres qui se consacrent dans le pays au service des migrants. Cette rencontre s’est tenue à Tôkyô, en mai, à la maison diocésaine.

Cette session avait été organisée par le secteur nord de l’Association “Pour une solidarité avec les travailleurs migrants”, et regroupait les militants venus de tout le nord du Japon et du Hokkaido avec comme objectif, la mise sur pied dans cette région d’une “Maison des migrants”. D’autres centres existent déjà dans plusieurs villes comme celle de Nagano à l’intention des Philippins qui travaillaient aux installation du site olympique de l’hiver dernier.

L’Association est divisée en trois secteurs d’activité, Tôkyô au nord, Osaka au centre et Nagasaki au sud, et se donne pour objectif la coordination de tous ces centres dispersés à travers tout le pays.

Lori Antonio, missionnaire laïque philippine, a informé les participants à cette rencontre que les missionnaires philippins au Japon se préparaient à présenter aux évêques japonais le programme proposé par les évêques de leur pays en faveur de leurs ressortissants, travailleurs migrants ou saisonniers. Travailler tous ensemble serait sûrement plus efficacea affirmé Mlle Antonio qui est surtout engagée dans l’aide aux sans-papiers philippins emprisonnés au Japon.

Un autre participant, Joseph Hamel, prêtre de Maryknoll, qui a travaillé 23 ans au Pérou et est arrivé récemment au Japon pour se mettre au service des travailleurs étrangers hispanisants, a dit combien il s’était senti soutenu par tout ce qu’il avait entendu à cette session.

Ces trois jours consacrés à la pastorale des étrangerscomportaient des échanges sur la communauté, l’éducation, les sacrements, les funérailles, la responsabilité des laïcs aussi bien que sur l’organisation d’une messe pour la communauté internationale. Vers le milieu de l’été, l’Association espère publier, avec la commission épiscopale du Japon pour la coopération internationale et l’archidiocèse de Tôkyô, le rapport de cette rencontre en anglais, langue utilisée par la plupart des travailleurs étrangers.