Eglises d'Asie

La police de Jakarta engage des poursuites contre 250 émeutiers

Publié le 18/03/2010




La police de Jakarta a engagé des poursuites contres 250 pillards, vandales et incendiaires à la suite des manifestations du mois dernier dans cette ville où des centaines de personnes sont mortes, rapporte la presse du jeudi 11 juin 1998. La police avait arrêté 1 919 suspects, mais en a relâché, faute de preuves, plus de la moitié un peu plus tard, dont 700 simples spectateurs pris dans les rafles, écrit le quotidien Kompas. Environ 400 personnes, qui avaient été arrêtées pour des charges mineures comme d’avoir perturbé la paix publique et 500 autres, mineurs d’âge scolaire soupçonnés de chapardages, ont été libérés. Les 250 restants, la plupart connus comme ayant un casier judiciaire, sont toujours aux arrêts et seront poursuivis.

La police de Jakarta fait l’objet de vives critiques pour n’avoir pas pris des mesures de prévention ou de contrôle des manifestations des 14 et 15 mai 1998, laissant brûler des pans entiers des quartiers chinois.

L’armée déclare 500 morts de mort violente alors que, de son côté, la commission nationale des droits de l’homme parle de plus de 1 000 et rapporte des cas de viols collectifs de femmes d’origine chinoise par des émeutiers apparemment bien organisés. Le porte-parole de la police, le lieutenant colonel Edward Aritonang, réfute quant à lui ces accusations d’inaction, affirmant: la police n’est pas inactive