Eglises d'Asie – Vietnam
L’archevêque de Hô Chi Minh-Ville dément un certain nombre de propos qui lui ont été prêtés au cours d’une interview
Publié le 18/03/2010
Dans une lettre envoyée (16), le 15 juillet 1998, à l’agence Fides, au journal « Avenire » et au P. Trân Doan Kêt de Rome, Mgr Mân a fait remarquer que la conversation qu’il avait eue avec l’agence était devenue dans la dépêche une interview avec une série de questions et de réponses et que, de ce fait, ses propos avaient nécessairement subi une transformation. L’archevêque a relevé ensuite une série d’idées présentes dans l’interview mais absentes de ses propos. Il s’agit surtout des jugements négatifs portés sur le diocèse, les prêtres et la communauté, en particulier, tout ce qui est affirmé sur la division qui règnerait aujourd’hui dans la communauté chrétienne de Saigon.
Ensuite, l’archevêque a rectifié un certain nombre de propos rapportés incorrectement, en particulier ceux qui lui avaient été prêtés à propos de la liberté religieuse. L’agence Fides avait écrit: « Dans notre pays, la loi devrait changer et permettre la liberté totale de religion, mais malheureusement, nous ne pouvons la changerMgr Mân a ainsi rétabli la phrase primitive: « La liberté religieuse est fixée par la loi; celle–ci est en train d’être amendée. Chacun espère qu’elle sera plus large… En outre, ici–bas, rien ne dure toujours« .
Après avoir corrigé un certain nombre d’autres passages de l’interview, l’archevêque a ainsi conclu: « Les paroles, lorsqu’elles sont détachées de leur contexte, changent de sens. Dans le cas actuel, au lieu de créer l’union et d’ouvrir la voie à la communion, elles ont eu un effet contraire. Et ce qui est contraire à la communion n’appartient pas à la Bonne Nouvelle du Christ« .