L’évangélisation des Hakka est difficile mais en progression

Il n’y a eu que très peu de baptêmes durant ces quelques années passées, explique le missionnaire, parce que les Hakka sont difficiles à convertir, fortement attachés à leur culture, faite d’un mélange de religions et de traditions bouddhistes et taoïstes. Convertis, ils sont d’un remarquable secours pour la paroisse à majorité hakka qui compte maintenant 80 pratiquants réguliers sur 400 paroissiens.

« Nous avons adapté notre liturgie, spécialement les funérailles, aux coutumes localesraconte le P. Poliquin qui parle le dialecte et a travaillé 43 ans dans cette région hakka forte d’une population de 27 000 personnes. Bien que le nombre des paroissiens dans les régions rurales de Kuanhsi ait diminué à cause de l’émigration, le prêtre se dit optimiste parce que « l’influence de l’Eglise catholique dans le domaine social et éducatif augmente comme le montre notre coopérative de crédit forte de 5 000 adhérents, surtout des non–chrétiens. Quand je suis arrivé, il y a 40 ans, il n’y avait pas un seul catholique mais leur nombre a progressé pour atteindre maintenant le millier, avec sept chapelles desservies par sept prêtresse souvient le curé âgé maintenant de 77 ans et toujours en bonne santé. Selon les estimations, pour une population de 21 millions de Taïwanais, 3 millions sont hakka parmi lesquels 5 000 catholiques et 6 000 chrétiens protestants de diverses Eglises.