Eglises d'Asie – Corée du sud
Le président coréen s’entretient des problèmes du pays avec des représentants de l’Eglise catholique
Publié le 18/03/2010
Le président a remercié les dirigeants de l’Eglise pour leurs contributions aux diverses activités entreprises pour triompher de la crise économique et venir en aide à la population au chômage. Tout en les invitant à participer à la réconciliation nationale, il leur a demandé de s’associer à lui pour s’opposer aux politiques fondées sur le régionalisme. Il leur a exposé ce qu’il appelle la politique de « lumière solaire », une approche souple destinée à arracher la Corée du Nord à son isolationnisme et à l’impliquer dans un processus de réconciliation après cinquante ans de mutuelle hostilité.
Les représentants de l’Eglise catholique ont surtout insisté sur la nécessité de mettre en question la peine de mort dans le pays. Mgr Ignatius Pak Seok-hi, évêque d’Andong, a expliqué au président les raisons de la campagne contre la peine capitale, menée aujourd’hui parmi les Coréens catholiques. La commission épiscopale « Justice et Paix » a effectivement lancé cette campagne dans le pays au mois de février. Elle devrait se conclure par une interpellation au parlement, où une interruption provisoire des exécutions serait demandée pour l’an 2000, première étape avant l’abolition du châtiment capital. D’autres propositions ont été faites au chef de l’Etat coréen, comme, par exemple, la mise en place d’un système de sécurité sociale effectif.
Beaucoup de personnalités de l’Eglise coréenne étaient présentes à cet échange de vues: l’archevêque de Séoul, Mgr Nicholas Cheong Jin-suk, l’archevêque de Taegu, Mgr Paul Ri Moun-hi et son coadjuteur nommé, Mgr Andrew Choi Chang-mou, la présidente de l’association des supérieures majeures, Soeur Augusta Hong Soon-heung, le président du Conseil de l’apostolat des laïcs, Moses Ryu Deok-hee.