Eglises d'Asie – Japon
La secte Aum cherche une protection légale contre les tracasseries de la police
Publié le 18/03/2010
Depuis que la police a entrepris ses investigations en mai dernier, sept membres de la secte ont été arrêtés et une trentaine de locaux inspectés. La police a saisi 1 200 disquettes et 560 000 brochures. La secte, accusée de l’attaque au gaz sarin en 1995 qui fit 12 morts et des milliers de gens malades dans le métro, vient récemment de reprendre de la vigueur et d’augmenter par le fait même les craintes des gens qui habitent les environs des locaux qu’elle utilise. Sa base financière s’est reconstituée grâce à la vente d’ordinateurs et la générosité de ses 1 500 fidèles dispersés dans plus de 30 lieux de culte tant à Tôkyô que dans d’autres villes, indique l’Agence publique de sécurité. La secte a échappé à une mise hors la loi en janvier 1997 grâce à une commission d’enquête qui décréta qu’il n’y avait pas de raison de croire qu’elle pourrait être encore un danger pour la société.