Bihar : une bande de jeunes malfaiteurs dévalise un couvent de religieuses

La troupe ne s’est cependant livré à aucune voie de faits sur les religieuses, qui étaient 22, dont 16 étaient venues de l’extérieur suivre une session pour jeunes religieuses. L’un des cambrioleurs voulant s’emparer de la croix et de la chaîne portées par la supérieure, ses compagnons lui ont objecté qu’il s’agissait là d’objets sacrés. Ils le dissuadèrent également d’amener avec lui à l’extérieur une jeune sour, lui faisant remarquer que toutes les religieuses étaient des personnes « saintes ». « Ils ne nous ont pas touchées, a rapporté la supérieure, et en partant ils se sont recommandés à nos prières« . Un tel comportement a suggéré aux religieuses que quelques-uns des malfaiteurs étaient chrétiens. De toute façon, la supérieure a écarté l’idée que des groupes hindouistes puissent être impliqués dans cette affaire qu’elle considère comme un cambriolage ordinaire, même si le couvent victime de cette agression est situé auprès de Hazaribagh, lieu où un religieux jésuite a été décapité, il y a deux ans (7).

La congrégation des religieuses de la Miséricorde de la Sainte Croix est une congrégation internationale dont la maison-mère se trouve en Suisse. Elles travaillent dans deux Etats de l’Inde, le Karnataka et le Bihar. Dans ce dernier Etat, elles sont 580 professes, 35 novices et 150 aspirantes.