Eglises d'Asie

Le diocèse de Legazpi apporte sa contribution à l’aide des personnes déplacées à la suite des éruptions du volcan Mayon

Publié le 18/03/2010




Le diocèse de Legazpi, grâce aux initiatives prises par son centre d’action sociale et aux diverses activités des étudiants de son université, s’est efforcé de prendre une part active dans l’assistance apportée aux dizaines de milliers de personnes déplacées à la suite des éruptions successives du volcan Mayon qui ont commencé le jeudi 24 février.

Ce jour-là une coulée de cendres et de roches incandescentes a dévalé la pente du volcan à la vitesse de 70 à 80 km à l’heure tandis qu’une colonne de cendres haute d’une dizaine de km s’élevait au-dessus du cratère. Dès le lendemain, le nombre de personnes ayant fui la zone dangereuse et hébergé dans la province d’Albay où est situé le volcan frisait les 40 000 personnes. Le 27 février, une explosion violente a été entendue à nouveau alors qu’une nouvelle colonne de fumées de 10 km de hauteur obscurcissait le ciel. Cette recrudescence de l’activité volcanique a provoqué de nouvelles vagues de population réfugiée : 45 villages appartenant à neuf municipalités ont été affectés par les éruptions. Le nombre de personnes hébergées dans les quelques 35 camps a rapidement augmenté. Les réfugiés étaient au nombre de 83 000 aux premiers jours du mois de mars, alors que le volcan semblait s’être calmé mais que les volcanologues prévoyaient que de possibles autres éruptions pouvaient encore se produire pendant une période de deux mois.

Sur les 83 000 personnes déplacées, 68 000 ont été installées dans des camps gérés par les services gouvernementaux. Les volontaires du Centre social du diocèse de Legazpi ont concentré leurs efforts sur l’assistance des pensionnaires des camps d’hébergement non pris en charge par les services sociaux gouvernementaux ou par des organismes privés. Au début de mars, le centre a procédé à des distributions de vivres et de médicaments. De leur côté, les étudiants de l’université Aquinas ont également offert leur contribution aux services gouvernementaux pour porter assistance aux victimes hébergées dans les centres d’hébergement. Certains ont participé à l’organisation des centres. Les étudiants infirmiers ont été intégrés dans le personnel chargé d’assurer les soins de santé des centres. Par ailleurs, le Centre universitaire pour la culture et les arts se propose d’animer diverses séances artistiques destinées à la distraction des pensionnaires des camps.