Eglises d'Asie – Vietnam
Une décision du Bureau des Affaires religieuses revient sur les points les plus controversés de précédentes directives mais n’apporte que des changements minimes
Publié le 18/03/2010
Une décision du directeur du bureau des Affaires religieuses paru le 20 mars (27) revient sur les points controversés pour leur apporter des amendements et des compléments. Cependant, si sur certains points le nouveau document rend la réglementation plus libérale, il est à craindre que sur d’autres, les plus nombreux, il y ait au contraire aggravation.
Sur un point important, l’interdiction de transférer un bien immobilier privé à l’usage du culte, qui, en fait, interdisait aux Eglises de recevoir des dons immobiliers des fidèles, la décision revient en arrière en autorisant ce transfert avec l’autorisation du Comité populaire de la province. Par contre, les demandes de restauration et de construction d’églises déjà accompagnée d’un ensemble insupportable de formalités bureaucratiques dont les évêques s’étaient déjà plaint, deviennent encore plus compliquées, une série de nouvelles démarches administratives et de pièces supplémentaires étant exigées par la nouvelle décision.
Dans la réglementation de la vie monastique peu de changements sont intervenus. Le candidat à la vie religieuse n’a désormais plus besoin d’en demander l’autorisation au président du Comité populaire de la province où il réside, mais il devra avertir le président du Comité populaire du district où est situé l’établissement de vie religieuse où il entre. Les éléments les plus odieux de la réglementation subsistent, à savoir l’obligation de faire accepter l’élection d’un nouveau supérieur de congrégation ou de maison religieuse par les autorités civiles ou encore l’obligation de faire approuver par celles-ci, l’idéal de vie, le règlement et l’organisation de la congrégation.