Eglises d'Asie – Inde
Le Saint-Siège envoie ses voux aux hindous à l’occasion de la célébration de la fête du Diwali
Publié le 18/03/2010
Après avoir souligné combien cette fête faisait apparaître d’une façon lumineuse, la dimension religieuse de l’homme, être religieux par nature, le cardinal a souhaité qu’elle restaure la vigueur religieuse des hindous et renouvelle leur résolution de continuer leur marche sur le chemin prescrit par leur tradition religieuse. La lettre met en relief la convergence profonde entre les deux traditions religieuses, hindoue et chrétienne, qui, dit-elle, “s’accordent dans leurs enseignements distincts pour donner au mystère de Dieu une très haute place dans la vie A ce propos, elle établit un intéressant parallèle entre l’absolu affirmé par les textes sacrés de l’hindouisme, “le Permanent au sein de l’impermanent, (…) le Un au milieu du multiple, (…) l’Unique, libre de tout attribut » que l’oil ne peut voir et qu’aucune parole ne révèle, “l’absolu plénitude » et “le Verbe fait chair… » tel que le 1er chapitre de l’évangile de Jean le présente.
La lettre insiste particulièrement sur le désir des responsables de l’Eglise catholique de voir se renforcer l’amitié entre les croyants des deux religions. Elle souhaite même que le dialogue entre chrétiens et hindous deviennent un modèle pour toutes les autres religions en Inde et dans le monde. Reprenant un propos du pape Jean-Paul II pendant son voyage en Inde, la lettre rappelle que “l’Eglise catholique voulait entrer en dialogue toujours plus profondément avec les religions du monde. Elle considère le dialogue comme un acte d’amour qui a ses racines en Dieu lui–même ». Le dialogue ainsi établi devrait, selon le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, profiter aux plus démunis et contribuer à l’harmonie de la société indienne.
Auparavant, le cardinal s’était efforcé de montrer que, lors des actuelles célébrations du jubilé du Christ, les chrétiens n’oubliaient pas ceux qui ne partagent pas leur foi. Il avait dit sa conviction que les deux religions pouvaient accomplir beaucoup de choses pour le bien du monde.