Timor occidental : le gouvernement demande à l’Eglise catholique de l’aider à organiser le rapatriement ou la réinstallation des réfugiés est-timorais

L’archevêque a confirmé que les miliciens est-timorais ne sont toujours pas désarmés. « Les Est–Timorais qui paradent en portant des armes déclarent que ce sont eux qui décident si oui ou non ils doivent rester armés », a-t-il déclaré. On se souvient que le 6 septembre dernier, plusieurs milliers de miliciens est-timorais pro-indonésiens s’en étaient pris aux locaux de l’UNHCR à Atambua et avaient massacré trois fonctionnaires de cette organisation de l’ONU (12). La communauté internationale avait alors fait pression pour que le gouvernement indonésien désarme effectivement les milices est-timoraises présentes au Timor occidental – sans grand succès apparemment. Selon Mgr Turang, des pressions sont exercées sur les réfugiés est-timorais. Bien qu’ils refusent de dire qui sont les auteurs de ces intimidations, les réfugiés « subissent des pressions pour ne pas retourner au Timor–Oriental ». Mgr Turang estime que « 50 % des réfugiés présents sur le territoire de l’archevêché de Kupang souhaitent retourner chez eux [au Timor-Oriental] plutôt que d’être transportés sur d’autres îlots autour de l’île de Timor ».