Eglises d'Asie

En fin de compte, la brève rencontre avec l’archevêque de Saigon a constitué la démarche la plus concrète de Bill Clinton en faveur de la liberté religieuse. Certains dirigeants bouddhistes ont regretté de ne pas voir figurer au programme du président une

Publié le 18/03/2010




La rencontre avait été annoncée bien avant la venue du président Clinton au Vietnam sans qu’on puisse la confirmer. En dernier lieu, les services américains l’avaient prévue pour la matinée du dimanche 19 novembre. Finalement, l’emploi du temps chargé du président forçait le service du protocole à renvoyer la rencontre dans l’après midi. Elle a duré une dizaine de minutes et s’est déroulée à l’hôtel de ville, en marge d’une réception organisée par des personnalités des milieux d’affaires américano-vietnamiens. Le porte-parole de la Maison Blanche a souligné que la rencontre n’avait pas été accidentelle, Clinton l’ayant sollicitée lui-même “pour s’entretenir avec un dirigeant très en vue de la société vietnamienne qui compte 6 millions de catholiques, pour discuter de ses activités, des problèmes qu’il rencontre (…) et de ce qu’il pense sur l’avenir de la société Aucun autre détail n’a été donné sur la conversation entre Bill Clinton et l’archevêque. Du côté américain, on a expliqué cette discrétion en relevant que le prélat “s’efforce d’établir des relations avec le gouvernement Bien que l’archevêché n’ait publié aucun communiqué, on peut présumer que le contenu des propos de Mgr Mân ne différait pas grandement de l’interview accordée à une agence de presse internationale quelques jours auparavant (21).