Des bandits attaquent deux couvents, tuent une religieuse dans le premier et en blessent gravement une autre dans le second

La première d’entre elles, sœur Théonis Mary, religieuses servante de Marie âgée de 61 ans, a été étranglée le 21 janvier à l’école Sainte Marie dans la région de Mettur Dam du diocèse de Salem. La religieuse était trésorière de cette institution et gardait chez elle les sommes d’argent données par les parents d’élèves pour acquitter les frais scolaires. L’agression a eu lieu au début de la matinée. Après le meurtre de la sœur, l’assassin qui n’a pas encore été identifié s’est enfui avec une somme de 91 000 roupies (1 978 dollars), un magnétophone et une calculatrice. La supérieure provinciale des religieuses servantes de marie s’est déclarée persuadée que le meurtre avait été prémédité mais pour le moment rien ne laisse supposer qu’il a été perpétré pour motif religieux. La police qui a pratiqué l’autopsie de la religieuse a confirmé que la mort avait eu pour cause l’étranglement. Un prêtre qui travaille dans le secteur a fait l’éloge de la rapidité de l’intervention des policiers et s’est dit convaincu que les auteurs du crime seraient rapidement attrapés.

La seconde agression a eu lieu au centre chrétien du diocèse de Meerut, à Isa Nagar, dans le district de Rampur. C’est un groupe de dix à quinze personnes qui a assailli le couvent des religieuses. Les bandits se sont enfuis par les portes de derrière au moment où les paysans des environs alertés par les cris des sœurs sont accourus à leur secours. Auparavant, ils avaient frappé à la tête une religieuse du couvent, la blessant gravement. Celle-ci est aujourd’hui à l’hôpital dans un état grave. Deux autres religieuses ont été également blessées. Aucun membre de la troupe n’a pu être identifié. L’évêque du diocèse, Mgr Patrick Nair, a avoué ignorer totalement les motifs qui ont inspiré une telle attaque. La police se contente pour le moment d’échafauder un certain nombre d’hypothèses. Elle a arrêté deux jeunes catholiques suspectés pour avoir exprimé publiquement leur animosité contre les sœurs.

La communauté de religieuses catholiques du couvent de Isa Nagar travaillent dans une région où se trouvent 3 000 catholiques, répartis en 14 villages. Elles y animent une école et un hôpital.