Eglises d'Asie

Les catholiques coréens sont encouragés à faire de leur Eglise une “Eglise qui donne”

Publié le 18/03/2010




Les responsables de Caritas Coreana ont demandé aux catholiques de Corée du Sud de continuer à faire de leur Eglise une “Eglise qui donne” afin de pouvoir, à son tour, soulager la pauvreté des autres (1). Mgr Gabriel Chang Bong-hun évêque de Cheongju, rappelle aux catholiques coréens dans son message du dimanche 28 janvier que, il n’y a pas si longtemps encore, l’Eglise de Corée était une Eglise qui demandait’. “Pendant longtemps, l’Eglise de Corée a reçu l’aide des Eglises étrangères et, avec leur soutien, tel celui de l’Eglise des Etats-Unis, a pu guérir bien des blessures”, écrit-il. Le président de l’agence pour l’aide humanitaire de la Conférence des évêques coréens a rappelé que les évêques avaient officiellement fait de l’Eglise de Corée une “Eglise qui donne” quand, en 1992, ils avaient lancé un programme d’aide à l’étranger. Ils avaient alors institué la deuxième quête du dernier dimanche de janvier dans ce but.

D’après Caritas Coreana, les dons recueillis devraient se maintenir au même niveau que celui des années précédentes : 783 177 $US et ce malgré la crise économique qui a durement frappé le pays. Dans son message intitulé “Donnons un peu d’amour et d’espoir à ceux qui ont faim l’évêque de Cheongju fait remarquer que, malgré la rapidité des progrès économiques du siècle dernier, un milliard d’êtres humains ont toujours faim et deux milliards vivent à un degré d’indigence inhumain. Parmi les Eglises demandeuses, il a cité les Eglises d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et de l’Europe de l’Est. “Nos frères et sœurs de la Corée du Nord ont eux aussi besoin de notre aide”, a-t-il ajouté.

Selon lui, de tout temps, l’Eglise a non seulement prêché la fraternité mais l’a pratiquée à l’égard des plus démunis. Le Concile de Vatican II a élargi le concept de charité fraternelle à l’échelle mondiale. Dans la ligne de cette tradition, l’Eglise se doit de demander aide et partage avec les plus pauvres, par delà les questions de race, de nationalité, de couleur, de sexe, d’idéologie ou de religion.