Eglises d'Asie – Corée du sud
L’Eglise catholique interdit toute recherche pouvant entraîner la destruction d’embryons humains dans les institutions qu’elle contrôle
Publié le 18/03/2010
Le Centre a fait parvenir les directives à l’Institut médical de l’Université catholique de Corée, à toutes les institutions de recherches qui lui sont affiliées et aux huit hôpitaux les plus influents du monde médical. Ces directives interdisent aux établissements catholiques d’utiliser les embryons dits surnuméraires issus d’une fécondation in-vitro ou les embryons congelés provenant d’autres instituts de recherches afin d’obtenir des cellules souches, et ce, même « dans un but thérapeutique” ou d’amélioration de la vie. “Il est immoral de produire des embryons humains destinés à servir de matériau biologique”, précise le texte, citant “L’instruction sur le respect de la vie humaine dès son origine et sur la dignité de la procréation” de la Congrégation vaticane pour la Doctrine de la foi, de 1987. A la place des embryons humains, le Centre demande que les chercheurs utilisent des cellules souches issues du sang du cordon ombilical ou des cellules somatiques adultes, comme l’Eglise l’autorise. En outre, les instructions interdisent à un chercheur ou à un laboratoire de recherche de solliciter des bourses gouvernementales ou des fonds privés pour financer des recherches sur le clonage humain.
Le 26 novembre dernier, le Vatican a condamné le premier clonage d’un embryon humain, réalisé en Amérique du Nord après que les chercheurs de la société américaine Advanced Cell Technology eurent publié leur rapport sur la production d’un embryon humain in vitro dans le Journal of Regenerative Medicine.