Eglises d'Asie

Xuân Lôc : l’évêque dissuade les fidèles du diocèse d’accorder leur créance à des phénomènes qualifiés de miraculeux

Publié le 18/03/2010




Dans une lettre envoyée aux fidèles du diocèse, le 2 mars 2002, l’évêque de Xuân Lôc, Mgr P. M. Nguyên Minh Nhât, les a dissuadés de céder à la crédulité, à la curiosité et à l’attirance pour l’étrange en se rendant sur les lieux où, selon la rumeur, depuis quelques temps, des larmes couleraient d’une statue de la Vierge Marie (1). Ces phénomènes auraient eu lieu dans une des paroisses du diocèse, la paroisse Hoa Binh, située dans le doyenné de Hoa Thanh. Selon la lettre de l’évêque, des milliers de personnes accourent et se pressent sur le parvis de l’église de Hoa Binh pour voir de leurs yeux la Vierge en larmes, créant des embouteillages monstres et un désordre public considérable.

L’évêque, s’appuyant sur l’enseignement pontifical en cette matière, rappelle que le culte marial ne doit pas s’enraciner sur une sensibilité excessive ou sur des phénomènes futiles mais s’inspirer de solides bases théologiques et scripturaires. Il cite la phrase de Jésus : “Cette génération n’aura d’autre signe que celui de Jonas.” Le signe de la résurrection est le seul nécessaire, affirme l’évêque qui mentionne aussi la phrase du Christ à Thomas : “Heureux celui qui croit sans avoir vu !”

En conclusion, l’évêque déconseille fermement à ses ouailles d’accorder quelque crédit aux prétendus phénomènes miraculeux. Il leur demande d’éviter de se rendre sur les lieux afin de ne pas défigurer la foi authentique et éviter de donner aux non-chrétiens une fausse idée du christianisme.