Réunis en Thaïlande à l’initiative de la FABC, 60 évêques et délégués catholiques de 17 pays d’Asie ont partagé sur le thème de « l’évangélisation à la lumière in Asia »

A propos du Christ, les délégués écrivent dans leur message final que, « de fait, Le partager comme un don revient à aider nos frères et nos sours en Asie à répondre aux questions essentielles et permanentes de l’humanité : le péché, le pardon, la justice, la vérité, la paix, la liberté, l’intégrité, l’amour ». Toujours à propos de Jésus, ils poursuivent en ces termes : « Il n’est pas besoin de théologiser à son propos de façon à Le présenter aux autres. Les Evangiles suffisent ». Particulièrement dans les lieux où il n’est pas possible d’évangéliser ouvertement, le « témoignage silencieux de vie » en tant que « clair et éloquent témoignage du Christ » est essentiel.

Pour autant, les moyens de communications sociales ne peuvent être dédaignés et doivent même être évangélisés pour « être placés au service » de tous les programmes pastoraux. De même, les jeunes doivent faire l’objet d’un ministère d’accompagnement spécifique afin qu’ils deviennent « des évangélisateurs zélés et engagés ». A ces fins, les délégués, dans leur message final, font trois recommandations particulières : – offrir aux évêques comme aux prêtres, religieux, séminariste et laïcs, sur une base tant nationale que régionale, une formation continue à l’évangélisation et à l’animation missionnaire ; – demander à la FABC d’organiser d’ici à trois ans un « Congrès sur la mission » pour toute l’Asie afin de faire le point et d’organiser un partage des expériences ; – faire en sorte que chaque conférence épiscopale définisse des chemins d’évangélisation selon un esprit missionnaire en tenant compte des recommandations de la FABC et les mettent en ouvre dans les diocèses.

Selon Mgr Orlando Quevedo, archevêque de Cotabato (Philippines), qui a participé étroitement à la rédaction du document final à partir des interventions et présentations formulées dans les ateliers de travail, ces cinq journées ont provoqué « un changement d’attitude » chez beaucoup. A titre d’exemple, il cite la mauvaise opinion que de nombreux évêques avaient des médias. Aujourd’hui, ces mêmes évêques « demandent comment utiliser Internet, la radio et la télévision pour l’évangélisation ». Commentant l’ensemble du document final, Mgr Quevedo a déclaré qu’« on ne pouvait pas faire beaucoup plus in Asia » mais que le symposium de Pattaya avait servi à mettre en lumière certains des aspects les plus importants et révélateurs de l’exhortation apostolique.