Eglises d'Asie

Dans un document intitulé “Nous voulons la paix, pas la guerre ! les évêques catholiques sud-coréens condamnent l’attitude des Etats-Unis et de la Corée du Nord sur la scène internationale

Publié le 18/03/2010




Le 14 février dernier, les évêques catholiques sud-coréens ont joint leur voix aux épiscopats qui, en Asie et de par le monde, dénoncent, à la suite du pape Jean-Paul II, les préparatifs que les Etats-Unis mènent pour une guerre probable contre l’Irak (1). Les évêques sud-coréens disent ne pas pouvoir accepter les justifications morales proposées par les Etats-Unis à une guerre contre l’Irak car une telle entreprise militaire ne ferait qu’enclencher “un cercle vicieux” de violence. Ils écrivent, entre autres, “ne pas comprendre la légitimité morale de la déclaration de guerre des Etats-Unis contre l’Irak” et précisent qu'”on ne doit pas sacrifier nombre de vies innocentes au nom de la ‘guerre contre le terrorisme'”. Ils ajoutent aussi s’opposer à l’attitude de la Corée du Nord et appellent à l’arrêt immédiat des récentes initiatives dangereuses de ce pays.

Après avoir dit leur opposition à la politique américaine et condamné “toutes les puissances qui menacent la paix les évêques catholiques écrivent : “Nous déplorons également (.) les tentatives de la Corée du Nord visant à se doter d’armes nucléaires, tentatives qui menacent l’avenir du peuple coréen. Les manouvres dangereuses de la Corée du Nord en vue de pousser à la guerre, exposant ainsi la vie de 70 millions de Coréens et aggravant d’autant les tensions internationales, doivent être arrêtées immédiatement.” Les évêques se gardent toutefois d’aborder la question de l’attitude de l’administration américaine dans le dossier nord-coréen. Ils en appellent aux Nations Unies et à la communauté internationale pour résoudre pacifiquement les crises par le dialogue et non par la guerre.

Pour résoudre ces conflits, les évêques n’ont rien d’autre à offrir que le dialogue. “Nous condamnons la logique de la force disent-ils, ajoutant que tous les hommes ont à se réconcilier entre eux, le cour ouvert, et que toutes les nations doivent bâtir des relations étroites d’amitié. Renouvelant l’appel du pape à prier pour la paix, ils recommandent le rosaire et s’en remettent à la Vierge Marie et à Saint Joseph.