Eglises d'Asie – Corée du sud
A Séoul, des collégiens et des lycéens soucieux de leur avenir sont assidus aux messes célébrées en anglais
Publié le 18/03/2010
Selon Elizabeth Jung Ko-woon, une catéchiste de 26 ans, responsable de la préparation de la messe du dimanche, une centaine de personnes participait à cette messe à ses débuts, en mars 2002. Ils sont maintenant plus de 300. Des protestants y assistent à l’occasion. Chaque semaine, les lycéens s’exercent aux lectures, aux prières et aux commentaires en anglais. C’est le P. Patrick Muldoon qui préside la messe : “Il prononce son homélie en anglais et la résume en coréen. Après l’office, nous en discutons pendant une vingtaine de minutes.” Le P. Kim a demandé aux étudiants s’ils comprenaient le déroulement de la liturgie en anglais. Les réponses indiquent qu’en général la moitié du déroulement de la messe est comprise, lectures et homélies comprises. Cependant, tient-il à souligner “les jeunes pensent que la langue coréenne est supérieure pour une réflexion approfondie de l’Evangile”.
Le P. Pius Cho Jae-yeoun, responsable de la pastorale des jeunes dans l’archidiocèse de Séoul, rappelle que plusieurs paroisses de Séoul ont déjà tenté des messes en langue anglaise mais que la mise sur pied s’était révélée difficile et surtout nécessitait l’aide d’un prêtre maîtrisant bien la langue. De plus, a-t-il précisé, les étudiants ne comprennent pas vraiment le sens des lectures et des homélies présentées en anglais si bien que ces messes, dans la plupart des paroisses, “ne peuvent guère apporter d’aide spirituelle ». Cependant, a insisté le P. Cho, cette liturgie reste un excellent moyen pour attirer les jeunes. Pour Angela Lee Ji-young, la messe à Dogokdong est utile. Après deux ans passés en Australie, elle se sent à l’aise en anglais et participe aux lectures et aux échanges depuis le mois de décembre dernier. “Je vais à la messe avec mes parents et ils en sont heureux car ils pensent que cela m’aide à améliorer mon anglais commente-t-elle.