Eglises d'Asie – Corée du sud
Malgré le pessimisme de certains, l’Eglise catholique en Corée du Sud reste une Eglise dynamique
Publié le 18/03/2010
L’analyse du bilan présenté par la Conférence épiscopale n’en reste pas moins réservée. Elle souligne non seulement le fléchissement de 13,7 % du nombre des baptisés mais s’inquiète du nombre croissant des non-pratiquants (1). Il aurait doublé en douze ans et se situerait, fin 2002, à 1 524 758 baptisés, soit 35,1 % de l’ensemble des catholiques. D’après les mêmes statistiques, la moyenne des participants aux messes dominicales est de 1 152 374 personnes, soit 26,5 % des 4,35 millions de catholiques de Corée du Sud.
Pour les évêques, un non-pratiquant est un catholique baptisé qui n’a pas reçu le sacrement de pénitence à Noël ou à Pâques trois années consécutives. Le contrôle s’effectue grâce aux « Billets de confession » que les catholiques remettent aux prêtres après avoir reçu le sacrement de pénitence.
Selon le P. Paul Lee Chang-youing, secrétaire adjoint de la Conférence épiscopale, qui a commenté pour la presse ces dernières statistiques de l’année 2002, le nombre croissant des non-pratiquants exige de la part de tous une prise de conscience et des mesures rapides. Quant au fléchissement du nombre des baptêmes, il correspond, pour lui, à une baisse de la natalité et à la popularité grandissante de pratiques telles que le « ki-kong » et autres mouvements spiritualistes non chrétiens. En avril dernier, la Commission épiscopale pour la doctrine de la foi avait fait paraître une étude, la deuxième du genre, sur ce sujet sous le titre : « Mouvements et courants de pensée dangereux pour l’orthodoxie de la foi » (2