Un festival cinématographique consacré à Mère Teresa reçoit un accueil enthousiaste de la population de Calcutta

“Le festival, selon le président de la section indienne de l’Association catholique mondiale pour la communication, avait pour objectif de procurer avec la vie de Mère Teresa, par le médium du cinéma, une source d’inspiration spirituelle à la population.” Selon lui, le festival a pleinement rempli son but. Des longs et des courts métrages furent présentés. Le plus long durait 92 minutes, le plus court 16 minutes. Un des premiers films, libanais, intitulé : “Calcutta, une nouvelle évangélisation était consacré à la spiritualité de la bienheureuse. De nombreux spectateurs, fascinés par cette production sous-titrée en anglais, sont restés assis longtemps après la fin de la projection. Un autre film a attiré beaucoup de monde à cause de la notoriété de son auteur. Il s’agit de “Mère Teresa : au nom des pauvres de Dieu un film de Dominique Lapierre, l’auteur du fameux livre sur les pauvres de Calcutta, La cité de la joie. Ce film, que l’auteur a réalisé après quinze ans d’études et de recherches, est une tentative d’exploration de l’univers intérieur de la nouvelle bienheureuse. Furent aussi projetés “Le cinquième monde un dessin animé de langue anglaise tourné par l’espagnol Cristobel Guierrero, “Mère Teresa et sa vie” du japonais Shigeki Chiba, “Le premier amour de Mère Teresa” réalisé aux Etats-Unis par Folco Terzani, “La production d’un saint” par le religieux canadien Pierre Belanger. Parmi les films projetés, il y avait aussi quatre films indiens. A l’issue d’un débat public, l’un des films produit par la chaîne de télévision britannique Channel 4 et intitulé : “L’ange de l’enfer : Mère Teresa de Calcutta” a été éliminé de la sélection de films par le comité du festival. On lui a reproché de contenir des critiques à l’encontre de la bienheureuse, la blâmant en particulier d’avoir reçu de l’argent de personnes l’ayant gagné frauduleusement.