Eglises d'Asie – Indonésie
En Papouasie occidentale, le recours au transport aérien est indispensable à l’Eglise pour assurer mission et service pastoral
Publié le 18/03/2010
En 2004, les avions de l’AMA sont une aide précieuse pour les paroisses et les populations qu’elles desservent, ex-plique l’évêque en rappelant qu’en 1959, six prêtres franciscains s’étaient formés au pilotage aux Pays-Bas avant de démarrer le service de transport interdiocésain AMA. Au départ, ils disposaient d’un seul petit avion Cessna. Six autres appareils suivirent, achetés par les diocèses de l’ensemble de la Papouasie occidentale. Ce service interdiocésain reste lié à celui des franciscains de Papouasie-Nouvelle Guinée qui, avec la Papouasie occidentale, forme la seconde plus grande île du monde. “Nous avons demandé à chaque poste de mission isolé d’aménager un terrain d’atterrissage. Maintenant, ils en possèdent tous un, doté d’une station météo et de guidage radio”.
Thomas Darmadi, un des responsables de l’AMA, précise que le service dispose aujourd’hui de huit appareils. Trois Pilatus Porter PC-6 capables d’embarquer neuf passagers et un maximum de 900 kg de fret et cinq plus petits, des Cessna conçus pour cinq passagers et 400 kg de bagages. Ils sont répartis sur quatre bases, à Nabire, Sentani, Wamena et Manokwari. Les trois premières sont situées sur le territoire des diocèses de Jayapura et de Timika, lequel a été créé en janvier dernier à partir d’une division de celui de Jayapura. La quatrième se trouve sur le diocèse de Manokwari-Sorong. La Papouasie occidentale possède deux autres diocèses, Agats-Asmat et Merauke.
En Papouasie occidentale, 70 % du transport se fait par voie aérienne et les trois quarts des Papous vivent dans des régions éloignées et montagneuses. On y compte 600 terrains d’atterrissage, aménagés par les habitants eux-mêmes. Les vols commerciaux ne desservent qu’une dizaine de ces aéroports. Les autres le sont par l’AMA et l’Association de la mission aéronautique protestante.