Eglises d'Asie – Corée du sud
L’Eglise orthodoxe de Corée est élevée au rang d’Eglise métropolite
Publié le 18/03/2010
Le cardinal Stephen Kim Sou-hwan, ancien archevêque de Séoul, Mgr Choi Chan-mou, archevêque de Kwangju et président de la Conférence épiscopale catholique de Corée, et Mgr Nicholas Cheong Jin-suk, archevêque de Séoul, avaient envoyé chacun un message de félicitation. L’archevêque anglican, Mgr Jung Chul-bum, et le pasteur Paik Do-woong, secrétaire du Conseil national des Eglises de Corée, avaient également envoyé les leurs. “Pour votre Eminence, à la tête de l’Eglise, chargé d’une lourde responsabilité, que Dieu vous comble de ses bénédictions”, avait écrit Mgr Cheong.
Le métropolite Trambas a confié à la presse, le 2 juillet, combien il avait été heureux de recevoir ces messages de bienvenue, non seulement de la part des responsables religieux catholiques et protestants mais aussi de la part du gouvernement. Il a précisé les avoir tous remerciés en souhaitant que “notre coopération soit constructive et toujours au bénéfice du peuple coréen”. Le prélat a souligné les progrès faits par l’Eglise orthodoxe coréenne durant ces deux dernières décennies, tant en nombre de prêtre qu’en nombre d’églises (1). Au cours de ces années, la communauté orthodoxe était suffragante du métropolite grec de Nouvelle-Zélande, l’éloignement géographique et linguistique ne simplifiant pas le travail. C’est finalement en avril dernier que le patriarcat ocuménique de Constantinople a autorisé l’établissement d’un métropolite en Corée.
L’Eglise orthodoxe s’est implantée en Corée en 1900, avec l’arrivée dans le pays de trois missionnaires. En 1970, la communauté orthodoxe coréenne a été placée sous la juridiction du métropolite de Nouvelle-Zélande. Le métropolite Trambas est né en Grèce en 1929. Il est arrivé en Corée en 1975, dès que le métropolite de Nouvelle-Zélande accepta sa demande de partir y servir comme missionnaire. En 1993, le synode du patriarcat l’élut pour devenir assistant du métropolite de Nouvelle-Zélande et responsable épiscopal de la province orthodoxe de Corée. Tout en affirmant son désir d’approfondir le dialogue avec les différentes confessions chrétiennes, il déclaré “vouloir ouvrer à ce que le peuple coréen ait accès aux trésors spirituels de l’Eglise d’Orient en poursuivant le travail de traduction des textes religieux en langue coréenne.