Deux diocèses, l’un coréen et l’autre japonais, nouent des liens de jumelage pour travailler ensemble “comme des frères” et contribuer à témoigner de l’unité des chrétiens et de l’Eglise

La représentation au Cambodge du Haut Commissariat aux réfugiés (UNHCR) a fait savoir, le 21 juin dernier, que vingt-cinq nouveaux réfugiés montagnards en provenance de la région des Hauts Plateaux du Centre-Vietnam avaient traversé la frontière cambodgienne. Ils ont été découverts au nord-est de la région de Chua Thap. Selon Eldon Hagar, fonctionnaire de la section cambodgienne de l’organisme des Nations Unies qui a rapporté ces informations, il s’agit là du premier groupe important de réfugiés montagnards découvert par le Haut Commissariat depuis mars dernier. Le porte-parole a précisé que six Montagnards s’étaient présentés à l’organisme international la semaine précédente. Vingt autres étaient en train d’attendre sur place qu’un véhicule les transporte à la capitale du Cambodge où se trouve la représentation du Haut Commissariat.

Le fonctionnaire de l’ONU a ajouté qu’au mois d’avril dernier, douze Montagnards étaient venus demander l’asile auprès de ses services à Phnom Penh. Auparavant, au mois de mars, trois Montagnards avaient été découverts dans la province frontalière de Ratanakiri. Au total, depuis le soulèvement du week-end pascal de l’année dernière, ce sont 665 Montagnards qui sont venus se placer sous le patronage international du Haut Commissariat aux réfugiés.

Des accords ont été signés, le 25 janvier dernier, entre le Haut Commissariat aux réfugiés et les gouvernements du Cambodge et du Vietnam. Ils stipulent que les Montagnards demandeurs d’asile ont le choix entre l’établissement dans un pays tiers et le retour au Vietnam. Ceux qui n’accepteraient ni de retourner au Vietnam ni de s’exiler dans une autre nation, seraient reconduits de force dans leur pays. Une clause des accords prévoit de façon vague des visites du Haut Commissariat aux réfugiés sans entrer dans le détail de leur réalisation. Or, à l’étonnement général (1), plus de 250 Montagnards au Cambodge, dont beaucoup avaient déjà été reconnus comme réfugiés, ont refusé l’installation dans un autre pays. Certains avaient peur de ne plus jamais revoir leurs épouses et leurs enfants. D’autres ont déclaré qu’ils voulaient attendre au Cambodge jusqu’à ce que les problèmes des Hauts Plateaux soient réglés – ce qui leur permettrait de rentrer chez eux en toute sécurité. En attendant, ils craignent les sanctions qui seraient prises contre eux en cas de retour.