Eglises d'Asie – Indonésie
Bornéo : à l’occasion des 100 ans de présence des capucins au Kalimantan, le gouvernement a fait l’éloge de leur action éducative
Publié le 18/03/2010
Dans son allocution, Herman Kadir, un catholique, a souligné que son gouvernement appréciait hautement les services rendus pas les capucins dans le domaine de l’éducation et de la santé. “Un grand nombre de fonctionnaires de qualité, catholiques ou non, ont été formés dans les écoles tenues par les capucins a-t-il dit, ajoutant avoir “emprunté aux capucins quelques-unes de leurs méthodes de gestion hospitalière et pédagogique”. Il a aussi exprimé l’espoir que, dans le futur, l’Eglise catholique à Kalimantan-Ouest et les capucins puissent développer davantage encore la communication et la coopération entre tous les acteurs de ce pays, spécialement avec le gouvernement, “pour qu’ainsi les programmes de développement puissent réellement apaiser la soif de justice de la population”.
L’archevêque de Pontianak, un capucin, Mgr Hieronymus Bumbun, a fait remarquer de son côté que l’action sociale des capucins s’était exercée sur l’ensemble de la région. “Les gens à Kalimantan, même ceux habitant à l’intérieur des terres, ont bénéficié de l’aide des capucins, que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation ou en matière agricole a-t-il déclaré devant l’assemblée.
La mission éducative des capucins à Kalimantan-Ouest avait commencé à Singkawang par quelques écoles, officielles ou non en 1912, lesquelles peu à peu se développèrent et essaimèrent dans différentes régions : Nyarumkop en 1916, Sanggau en 1925 et Pontianak en 1928. Grâce également au travail d’évangélisation, l’Eglise a grandi, sans pour autant ignorer la culture et les communautés dayak (terme générique pour désigner les tribus aborigènes de Kalimantan), a précisé Mgr Bumbun.
Le P. John Corriveau, supérieur général des capucins, venu de Rome à l’occasion de cet anniversaire, a déclaré qu’au début de ce deuxième centenaire, les capucins étaient appelés à ouvrer pour que les pauvres parviennent à s’assumer et à s’unir plutôt que de rester divisés.