Eglises d'Asie – Laos
Papouasie occidentale : Mission Aviation, le service aérien de l’Eglise catholique, a perdu un nouvel appareil lors d’un crash
Publié le 18/03/2010
Le Mouvement Lao pour les droits de l’homme (MLDH), basé à Paris et opposant au régime, n’écarte pas de son côté des motifs religieux. “Après avoir conduit le service religieux avec les chrétiens de Pakading (…), le pasteur a été frappé à coups de couteau dans la région du cour et a eu la gorge tranchée. Son visage était tuméfié et portait des traces de coups affirme le mouvement dans un communiqué. Le MLDH demande aux autorités “de mettre fin à la campagne de répression contre les minorités religieuses et ethniques” et réclame “une enquête impartiale et indépendante”. Il affirme que le pasteur avait déjà été arrêté en 1996 et placé en détention durant plus d’un an à Vientiane pour la pratique de sa foi chrétienne, une information ni infirmée ni confirmée par le porte-parole.
Le régime communiste nie les accusations de répression religieuse. En mai dernier, Amnesty International avait fait état de “nombreux incidents” en 2004 dans le pays, essentiellement contre les protestants et attribués aux autorités locales plus qu’au pouvoir central (2).
Au début du mois de décembre dernier, les autorités avaient annulé l’ordination d’un prêtre catholique sous prétexte de non-respect des procédures administratives. Formé en Australie auprès des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée (OMI), Sophone Vilavongsy, âgé de 32 ans, devait être ordonné au sacerdoce par Mgr Jean Khamsé Vithavong, vicaire apostolique de Vientiane, lui-même Missionnaire Oblat de Marie Immaculée. L’ordination devait avoir lieu à Keng-sadok, dans la région de Pakxan. L’évêque avait obtenu des autorités l’autorisation de mener l’ordination du nouveau prêtre, la première depuis trente ans. Il lui avait été indiqué que le nombre des fidèles à la cérémonie devait être limité et qu’elle ne devait pas avoir lieu dans le village où le futur prêtre devait s’installer. L’annulation exprimée par les autorités n’a pas été explicitée, sinon qu’un porte-parole du ministère des Affaires étrangères laotien a déclaré à France-Presse : “Ils (les catholiques) apprendront qu’ils ne peuvent pas faire n’importe quoi sans respecter les autorités locales.” Selon Mgr Jean Khamsé Vithavong, “nous n’avons plus qu’à attendre et voir comment la situation évolue” (3