Eglises d'Asie – Corée du sud
Caritas Corée, le service d’entraide des évêques catholiques de Corée, lance un appel à la générosité de tous les Sud-Coréens
Publié le 18/03/2010
En réponse à ces demandes, Caritas Corée a développé son action sous la forme « d’une entraide directe » pour l’Asie, a-t-il encore expliqué. Il a cité des projets au Bangladesh et en Chine au profit des pauvres et des handicapés, un centre médical pour les victimes du tsunami au Sri Lanka et un hôpital en Mongolie. Caritas Corée essaie d’être le « Bon samaritain qui aide indifféremment tous les gens en difficultés quels qu’ils soient a continué l’évêque, citant l’encyclique Dieu est Amour du pape Benoît XVI.
Pour les catholiques sud-coréens, le dernier dimanche de janvier est le « Dimanche de l’entraide internationale D’après Caritas Corée, c’est en 1992 que les évêques coréens ont décidé de commencer à envoyer des aides à l’étranger. Entre 1992 à 2006, Caritas Corée a ainsi fourni un total de 17 milliards de wons (environ 10 millions d’euros) et soutenu la réalisation de 443 projets. Sur cette somme, 65 % ont été dépensés pour 189 projets réalisés en Asie (1).
Joseph Suh Chang-von, administrateur de Caritas Corée, a précisé que les programmes d’aide en direction du Bangladesh et du Sri Lanka ont été menés en direct, sans passer par l’intermédiaire de la Caritas Internationalis, organisme qui fédère l’ensemble des Caritas nationales. Une manière, selon lui, de responsabiliser « les donateurs coréens ».
Mgr You, dans son message du 10 janvier, a aussi rappelé que Caritas Corée était, depuis le 1er novembre 2006, mandatée pour coordonner l’aide à la Corée du Nord. Jusqu’alors, c’était Caritas Internationalis et son bureau de Hongkong qui en assumait la responsabilité. Caritas Corée a déjà entrepris l’étude de différents projets pour la Corée du Nord. Des rencontres ont eu lieu avec les partenaires nord-coréens de l’agence catholique sud-coréenne. Selon l’évêque de Daejon, à l’ère de la mondialisation, parler de « ses voisins c’était désigner « un village planétaire » avec ses cultures et ses religions variées, où la coopération et la solidarité entre nations devenaient de plus en plus étroites. Evoquant la popularité en Asie de la culture pop sud-coréenne, Hallyu, il a précisé : « Les enfants au Bangladesh, en Inde et aux Philippines que nous aidons peuvent ne pas connaître Hallyu, mais ils peuvent expérimenter un Hallyu d’amour, issu de la volonté de partage de nos catholiques. »