Eglises d'Asie

Les catholiques du diocèse de Brunei célèbrent le deuxième anniversaire de l’ordination épiscopale de leur évêque

Publié le 18/03/2010




A l’occasion du second anniversaire de l’ordination épiscopale de leur premier évêque, les catholiques de Brunei ont célébré une messe au cours de laquelle un séminariste âgé de 34 ans, Arin Sugit, a été admis comme acolyte, première étape vers l’ordination sacerdotale. L’évêque a présenté avec solennité un calice au séminariste issu de l’ethnie iban (1), qui allait ensuite servir la messe et distribuer la communion en sa qualité de nouvel acolyte.

Fin 2004, Mgr Cornelius Sim avait été nommé vicaire apostolique de Brunei qui, auparavant, avait le rang de préfecture. Un vicariat apostolique est la juridiction ecclésiale d’une région de mission en cours d’organisation. Dans son homélie, l’évêque, devant les 800 personnes rassemblées dans l’église de Notre-Dame de l’Assomption, a rappelé que, même après cent ans d’histoire, Brunei ne comptait que quatre prêtres (2). Deux d’entre eux, les PP. Robert Leong et Michel Sia, ont concélébré avec leur évêque, assistés du nouvel acolyte, qui de 2000 à 2006 a étudié au grand séminaire Saint-François-Xavier, de Singapour.

Mgr Sim, né à Brunei en 1951, a été ordonné prêtre en 1989, peu après l’accès à l’indépendance du sultanat, en 1984. En 1997, il est nommé à la tête de la préfecture apostolique, créée par une partition du diocèse de Miri-Brunei, Miri étant le nom d’une ville voisine de l’Etat malaisien de Sarawak (3).

Pour le président du conseil paroissial, Luke Lau Kong-chiong, l’admission d’un séminariste candidat au ministère presbytéral est le symbole de l’avancée de l’Eglise de Brunei “dans son travail d’évangélisation” et de l’assimilation progressive de la Bonne Nouvelle du Christ par les aborigènes. Du fait du manque de prêtres pour servir les trois paroisses et la chapelle de mission du vicariat, “l’Eglise de Brunei doit souvent demander l’aide de prêtres philippins pour la diaspora philippine ou celle de prêtres malaisiens pouvant célébrer la messe en chinois pour les fidèles de même langue”.