Les jeunes catholiques de Djakarta s’engagent devant Dieu, l’Eglise et la société

Le nom du manifeste « Génération plus » a été choisi « pour motiver les OMK à être des gens honnêtes, humbles et responsables, aimant Dieu et leurs pairs », a expliqué le P. Antonius Suyadi, responsable de la Commission diocésaine de la jeunesse, ajoutant que « plus » était le signe en forme de croix, symbole du Christ, source de toute bonté.

La déclaration des jeunes montrait leur volonté d’obéir au Christ et exprimait leur souci d’accompagner les nombreux catholiques qui épousent un conjoint non catholique. Les jeunes ont, pour leur part, affirmé qu’ils souhaitaient pour eux-mêmes éviter de se marier avec un non-catholique. Ils se sont engagés également à éviter le mysticisme et l’ésotérisme et à se soucier des jeunes qui se convertissent à d’autres religions. Ils souhaitent également acquérir une connaissance suffisante de la foi catholique et participer aux activités ecclésiales qui leur sont proposées. « Les OMK devraient avoir de la sympathie pour leurs voisins et participer à la vie sociale et nationale », continue le manifeste. Il demande également aux jeunes catholiques d’avoir une vision positive des choses et des idées claires et saines quant à l’hédonisme et au consumérisme. Les OMK sont non seulement contre toute violence, mais « rejettent également l’avortement, le narkoba (acronyme indonésien pour les narcotiques, psychotropes et toute substance créant une dépendance), et une vie sexuelle non ordonnée, dont l’homosexualité », précise encore leur manifeste.

Pour le cardinal Julius Riyadi Darmaatmadja, archevêque de Djakarta, qui s’est adressé aux jeunes de la « Génération plus », ces jeunes « reconnaissent le Christ comme la source de toute bonté et l’amour de Dieu plus que tout ». Il a souligné combien leur contribution était importante aujourd’hui, « alors que nous savons tous que la foi n’est plus la source d’inspiration de notre quotidien ». Aussi a-t-il demandé aux OMK de se former une conscience saine et des valeurs qui leurs permettent d’être forts dans leurs choix justes. « Une conscience malade et faible ne peut que nous conduire à la destruction et la mort de la conscience ne permettra jamais l’édification d’une société juste », a-t-il encore déclaré.