Eglises d'Asie

Des religieuses italiennes et cinq religieuses indonésiennes viennent de fonder le premier monastère bénédictin féminin d’Indonésie

Publié le 18/03/2010




Plusieurs religieuses italiennes et cinq religieuses de l’ordre de St Benoît viennent d’ouvrir, à Kupang, au Timor occidental, le premier monastère de bénédictines d’Indonésie. Le 5 mai dernier, le secrétaire général de la municipalité de Kupang, Gabriel Kahan a coupé le ruban d’inauguration du monastère Notre-Dame de Grâce. Le nonce apostolique, Mgr Leopoldo Girelli, et l’archevêque de Kupang, Mgr Petrus Turang, ont ensuite concélébré l’Eucharistie, entourés par plus de 300 participants, prêtres, religieuses et fidèles (1). Dans son homélie, l’archevêque a exprimé sa joie d’avoir un monastère de religieuses bénédictines dans son diocèse de Kupang, capitale de la province Nusa Tenggara Timur : « C’est vraiment une bénédiction divine et une grâce pour notre Eglise et pour la société indonésienne. »

Les bénédictines vivent en communauté et consacrent leur journée à la prière et aux travaux manuels. La construction de leur monastère de forme ovale a coûté 237 000 euros. Construit sur un terrain de deux hectares, au sommet d’une colline près de l’église de la Ste Famille de Sikumana, le monastère domine la ville de Kupang et la mer du Timor.

Deux jours avant cette inauguration, Sr Maria Scolastica Nuwa, l’une des cinq religieuses assignées à ce nouveau monastère, a expliqué à un journaliste de l’agence Ucanews, la genèse de cette fondation. Les cinq religieuses sont originaires de l’île catholique de Florès. « Tout a commencé par notre désir de nous mettre au service du peuple indonésien. Nous en avons parlé avec le P. Romano Gentile, un prêtre italien qui travaille à Florès et qui a suggéré la fondation d’un monastère à Sikumana, a-t-elle expliqué. Le monastère de notre ordre et dont nous dépendons, à Orte, en Italie, a alors pris contact avec Mgr Turang et la construction a commencé en novembre 2005. » Les autres religieuses indonésiennes sont Maria Grazia Wone, Maria Luisa Marince, Maria Fransesca Bue Gare et Maria Felicite Baya. Toutes les cinq ont été formées au monastère italien d’Orte.