Eglises d'Asie

LES MARIAGES DE NON-CHRETIENS DANS L’EGLISE CATHOLIQUECompte rendu d’une expérience missionnaire dans un hôtel de Yokohama

Publié le 18/03/2010




Naissance du projet

C’est par un coup de téléphone, au début de l’année 1990, que le projet prit naissance. A dix minutes à pied de la paroisse catholique de Kikuma, à Yokohama, une association japonaise du nom de « Kurashi no tomo » (1) avait l’intention de construire un grand hôtel de quatorze étages en face de la grande gare du T.G.V. japonais de la ville. L’hôtel d’une centaine de chambres avec restaurants, salles de réception et salles de banquet était destiné à se spécialiser dans les cérémonies de mariage. Au 5ème étage, deux lieux de culte étaient prévus pour les cérémonies religieuses, l’un dans le style shinto traditionnel et l’autre dans le style chrétien. Le coup de téléphone provenait d’un cousin d’une paroissienne de l’église de Kikuma, responsable de la construction, et demandait si le curé pouvait aider l’architecte pour les plans et l’organisation de la chapelle. Ces sortes de chapelles bâties uniquement pour les cérémonies de mariage de type chrétien sont nombreuses au Japon. Elles appartiennent à des entreprises privées et sont situées à proximité immédiate des salles de réception ou de banquet. Elles sont construites pour répondre à la demande d’un certain nombre de Japonais non chrétiens (de 20 à 30%) qui préfèrent, pour des raisons diverses et mal définies, une cérémonie de mariage de style chrétien à une cérémonie religieuse shintoiste traditionnelle. Malheureusement, dans bien des cas, ces chapelles ne sont que des salles sans âme. Après quelques hésitations, le curé accepta de collaborer avec l’architecte afin que, dans la mesure du possible, l’architecture elle-même de cette chapelle puisse exprimer quelque chose de la foi chrétienne aux milliers de non-chrétiens qui l’utiliseraient.

Bien que les plans de la chapelle aient été presque terminés au moment de la demande de collaboration, l’architecte accepta de les revoir entièrement afin de réaliser un lieu de culte typiquement catholique : le choeur, l’autel, l’ambon, le siège de présidence, les vitraux, l’orgue ; il ne manquait que le tabernacle et la présence du Saint-Sacrement pour en faire une chapelle digne de n’importe quel couvent ou monastère catholique.

Quelques mois avant l’ouverture de l’hôtel, l’association prit conscience d’avoir réalisé dans son bâtiment une chapelle originale et d’un niveau bien supérieur à ce que l’on trouve dans bon nombre d’hôtels identiques. C’est alors que les responsables demandèrent au curé s’il ne pouvait pas assurer lui-même les cérémonies religieuses qui s’y dérouleraient. Le mariage de Japonais non baptisés célébré par un prêtre dans une église catholique est une pratique assez répandue dans l’Eglise japonaise depuis plus de 20 ans déjà. Le bien fondé d’une telle pratique reste controversé à l’intérieur même de l’Eglise, mais la conférence épiscopale du Japon la tolère sous certaines conditions dans un but missionnaire. Des directives précises ont été publiées par l’épiscopat dans une petite brochure de quinze pages le 31 mai 1992.

Cependant, la proposition de l’hôtel était nouvelle puisqu’il ne s’agissait plus d’accueillir dans une église catholique des non-baptisés pour bénir leur union mais au contraire d’aller les rejoindre dans un lieu séculier pour célébrer leur mariage dans le rite catholique. En fait, de nombreux pasteurs protestants assurent ces bénédictions nuptiales dans les différentes chapelles existantes, mais les prêtres catholiques ne le font que très rarement et presque toujours dans le cas de Japonais baptisés catholiques qui, pour des raisons sérieuses, ne peuvent pas célébrer leur mariage dans une église paroissiale ou une chapelle catholique.

En accord avec son évêque, le curé décida de tenter une expérience missionnaire originale : il ne ferait pas lui-même la célébration de ces mariages, mais celle-ci serait confiée à une équipe de laïcs dont il aurait la responsabilité. L’hôtel prévoyait une moyenne de 650 mariages par an dont 20 à 30% dans le rite chrétien. Le curé demanda donc au directeur de l’hôtel la responsabilité de la chapelle, et il l’obtint.

Préparation et formation de l’équipe de laïcs

Au cours d’une réunion du conseil pastoral de secteur (un ensemble de six paroisses), le curé expliqua son projet et commença à recruter une équipe de laïcs capables de prendre la responsabilité entière de l’animation liturgique de la chapelle: célébrants, animateurs, organistes, chanteurs. Ayant obtenu également la possibilité de donner des cours de préparation au mariage à l’intérieur même de l’hôtel, il rechercha quelques laïcs pour cela.

Avec eux tous, il commença à composer un rituel pour les célébrations à partir du rite catholique. Celui-ci se composait d’un mot d’introduction suivi d’une prière d’ouverture, une lecture, un psaume chanté, une homélie, l’échange des consentements, puis des anneaux, la signature d’un certificat de mariage, une prière universelle, une prière de bénédiction et un chant final. Les célébrants laïcs avaient le choix entre plusieurs lectures ainsi que des homélies « préfabriquées » pour personnaliser les célébrations.

L’équipe composa également un petit dépliant expliquant en quelques mots le sens du mariage chrétien, le déroulement de la cérémonie, des textes d’écriture, les chants et la prière universelle. Ce petit dépliant était distribué en souvenir à tous les participants à l’entrée de la chapelle.

L’équipe mit en place également une structure d’accompagnement pour tous les jeunes qui choisissaient le rite chrétien pour leur cérémonie de mariage. Cela consistait en une causerie préparatoire dans la chapelle le samedi soir de 18h30 à 20h00 au rythme de toutes les trois semaines environ. A chaque couple, un Nouveau Testament était remis comme cadeau de mariage, ainsi qu’un petit dépliant avec les adresses de toutes les paroisses catholiques du secteur. Il leur était proposé également de faire connaître leur adresse après mariage pour qu’ils puissent recevoir plus tard des informations sur les cérémonies catholiques des paroisses du secteur à l’occasion de Noël chaque année.

Un mois avant l’ouverture de l’hôtel, l’équipe proposa trois réunions avec tout le personnel de l’hôtel pour expliquer la cérémonie à celui-ci et fixer différents points de détail.

Sur le plan financier enfin, un accord fut passé avec l’hôtel. Celui-ci s’engageait à verser la somme de 60 000 yens (environ 3 000 F) pour chaque cérémonie religieuse. Cette somme servirait à couvrir les frais de déplacement de l’équipe et un petit honoraire, ainsi que les frais globaux d’imprimerie et d’animation de la chapelle. La somme restante serait versée à l’évêché de Yokohama pour ses revues pastorales et missionnaires.

Bilan des quatre années d’activités

Du 6 décembre 1991 au 31 décembre 1995, 1 698 couples utilisèrent la chapelle et le rite chrétien pour leur cérémonie de mariage (18 pour l’année 1991, 339 pour l’année 1992, 517 pour l’année 1993, 465 pour l’année 1994 et 359 pour l’année 1995).

A la vue de ces chiffres, on peut faire quelques remarques. L’hôtel prévoyait une moyenne de 650 mariages par an dont 150 à 200 pour le rite chrétien. Or le nombre a éta beaucoup plus important que prévu puisqu’il dépassa les 1 000 pour les années 1992 et 1993. Mais c’est surtout la demande du rite chrétien qui fut beaucoup plus importante que la moyenne générale. Pour les quatre années elle s’est située entre 40 et 50% de la demande globale. Certains mois, elle dépassait même le nombre de mariages de rite shintoïste. Selon les responsables de l’hôtel, cette forte demande de cérémonies de rite chrétien était dûe à la qualité de la chapelle et des cérémonies qui s’y déroulaient. A chaque demandeur, l’hôtel proposait de visionner un enregistrement vidéo des cérémonies chrétiennes et shintoïstes pour l’aider à choisir lorsqu’il était encore indécis. Quant au nombre décroissant des demandes en 1994 et 1995, l’hôtel l’attribue à la forte concurrence de deux autres hôtels du même type qui ont été construits ces années-là dans les environs immédiats. La participation moyenne était de 50 à 60 personnes par célébration. On peut donc dire que 90 000 à 100 000 personnes non chrétiennes assistèrent dans cette chapelle à une authentique célébration religieuse chrétienne. Pour la plupart d’entre elles, c’était la première fois (et sans doute la dernière) qu’ils entendaient un texte de l’Ecriture, une homélie sur l’idéal chrétien du mariage, et des prières chrétiennes.

Pour ne pas tomber dans la routine devant le nombre élevé des demandes, l’équipe animatrice s’est étoffée très vite jusqu’à compter 46 membres : 11 célébrants, 12 animateurs, 10 organistes, 12 chanteurs et 5 responsables des causeries de préparation au mariage (dont 4 célébrants). Tous les célébrants et responsables des causeries étaient masculins, les autres membres de l’équipe étaient féminins. Chaque célébration était animée par un groupe de 5 personnes : un célébrant, un animateur, un organiste et 2 chanteurs. Chaque mois, les 46 membres de l’équipe organisaient un roulement en fonction de la disponibilité de chacun des membres. Les mariages avaient lieu presqu’exclusivement les samedis, dimanches et jours fériés. Il fut établi comme règle générale qu’un groupe de 5 n’animerait pas plus de 2 mariages à la suite afin d’éviter la routine.

Au cours des quatre ans d’activités, il y eut 55 causeries de préparation au mariage regroupant chaque fois de 50 à 60 jeunes.

Environ 20% des couples ont fait connaître leur adresse après mariage pour avoir des informations sur les paroisses catholiques du secteur, mais il est difficile de savoir combien d’entre eux sont allés effectivement à l’une ou l’autre de ces églises.

Au plan financier, l’équipe a dû gérer une somme très importante puisque l’hôtel allouait à l’équipe 3 000 F pour chaque célébration. En 4 ans, après le versement des honoraires, des frais de déplacement des membres et des frais de gestion, l’équipe a pu envoyer la somme de 50 000 000 de yens (environ 2 500 000 F) à l’évêché de Yokohama pour ses oeuvres pastorales et missionnaires.

Evaluation

1. Du point de vue de l’équipe d’animation

Il est très difficile de faire une évaluation précise d’une telle expérience et surtout de pouvoir analyser les différents aspects qui entrent en jeu et les conséquences théologiques en particulier. Mais du point de vue de l’équipe d’animation, on peut affirmer que cela fut une expérience très riche. D’abord, grâce à la conscience très vive qu’ont eue tous les membres de l’équipe de participer à une mission d’Eglise. Du début à la fin, l’expérience a toujours été menée en accord avec l’évêque et celui-ci a été informé de toutes les décisions prises par l’équipe. Ce fut également une très forte expérience communautaire. Les deux-tiers des membres de l’équipe étaient des chrétiens de la paroisse de Kikuma, le tiers restant venant des autres paroisses du secteur. Bien sûr, tous ne se connaissaient pas au début de l’expérience. Chaque mariage était animé par un groupe de cinq. Mais ces groupes changeaient de composition chaque mois selon les différents emplois du temps des célébrants, animateurs, organistes et chanteurs. Si bien que, très vite, tous ont appris à se connaître et à animer ensemble. Cela a permis une cohésion très forte de l’équipe, et la conscience de poursuivre un but unique. On peut résumer en quelques mots le but recherché par tous : c’était celui d’évangéliser un lieu séculier. L’intention de chaque équipe qui bénissait un couple était celle-ci : en demandant à deux jeunes d’échanger leur consentement de mariage selon le rite catholique, l’équipe voulait pouvoir leur déclarer publiquement ainsi qu’à tous les participants, que s’ils avaient l’intention de s’engager mutuellement pour la vie dans l’amour et la fidélité, le Dieu de Jésus-Christ les bénissait ainsi que leur future famille. Les 46 membres de l’équipe se sont sentis fiers et heureux de pouvoir proclamer dans un lieu séculier que le Dieu de Jésus-Christ auquel ils croyaient n’était pas indifférent à l’engagement authentique de deux jeunes, même si ceux-ci ne partageaient pas la même foi.

2. Problèmes et limites de l’expérience

Une première limite rencontrée fut l’impossibilité de rendre obligatoire la causerie préparatoire pour tous les couples. L’épiscopat japonais, dans ses directives de mai 1992 sur la pratique du mariage de non-baptisés dans une église catholique demande comme condition que ces non-baptisés participent à un cours de préparation au mariage. A l’intérieur de l’Eglise il est aisé de l’imposer comme condition nécessaire, mais dans un lieu séculier comme celui de l’hôtel, ce ne fut pas possible. D’autre part, chaque causerie regroupait entre 50 et 60 jeunes. Dans ces conditions, il n’était pas possible de connaître les intentions profondes de chaque couple et de vérifier l’authenticité de leur démarche. Mais malgré tout, cette causerie préparatoire fut vécue comme une réussite par toute l’équipe.

Une seconde limite fut l’impossibilité de s’assurer s’il s’agissait pour chaque couple d’un premier mariage ou d’un remariage après divorce. Les cas de remariage furent certainement peu nombreux, étant donné l’âge des jeunes, mais il est impossible d’affirmer qu’il n’y en ait eu aucun. L’équipe ne pouvait pas exiger de l’hôtel qu’il interdise l’utilisation de la chapelle en cas de remariage après divorce. Elle ne pouvait que rappeler avec force l’idéal du mariage chrétien à chaque causerie.

Une autre difficulté est venue de la manière dont l’hôtel présenta cette activité dans sa publicité. En effet, la présentation qu’en firent les médias à travers quelques revues et journaux ont créé une certaine confusion. Pour des raisons purement publicitaires, la direction de l’hôtel laissait plus ou moins entendre que l’Eglise catholique organisait ses cérémonies de mariage dans la chapelle de l’hôtel. L’équipe dont le projet était de rendre un service en essayant d’évangéliser un lieu séculier a eu parfois l’impression de se faire utiliser pour le simple bénéfice de la propagande de l’hôtel.

Cependant, la plus grande difficulté est venue de l’intérieur même de l’Eglise catholique. Certains laïcs et prêtres n’ont pas compris le sens et la visée missionnaire d’une telle activité. D’abord quelques chrétiens ont pensé innocemment que l’Eglise catholique avait pris plus ou moins possession de cette chapelle et qu’ils pouvaient donc y organiser leurs propres cérémonies de mariage chrétien. Il a donc fallu rappeler fermement que tout mariage de baptisés catholiques dans cette chapelle serait invalide canoniquement, et qu’il leur fallait nécessairement s’adresser à leur paroisse. Malheureusement, il fut parfois difficile de faire accepter cette nécessité aux individus intéressés. D’autre part, l’équipe s’est heurtée à une certaine incompréhension de la part de certains prêtres et laïcs. Que des célébrants laïcs puissent être autorisés à bénir des couples de non-chrétiens leur semblait inadmissible. Un petit groupe de chrétiens a même manifesté son hostilité ouvertement en envoyant deux lettres anonymes à l’évêché. Mais, au vu du contenu de ces lettres, il semble que leur hostilité était moins dûe à des raisons théologiques ou canoniques qu’au simple fait que les membres de l’équipe animatrice recevaient un petit honoraire pour cette activité. Cependant, cette hostilité souterraine n’a créé aucune division dans les paroisses du secteur. Quant aux prêtres des paroisses de ce même secteur, ils ne manifestèrent aucune opposition puisque l’évêque avait permis cette activité, mais ils ne s’y engagèrent pas positivement. Ce fut une autre limite de l’expérience. Alors que le projet de départ était d’en faire une activité missionnaire commune à plusieurs paroisses, l’expérience tentée est finalement restée davantage celle d’un prêtre et d’un groupe de laïcs qui avaient adhéré à l’idée de départ.

Enfin, une autre limite rencontrée fut l’impossibilité de savoir comment les couples, leur famille et amis avaient vécu les cérémonies auxquelles ils avaient participé. L’équipe aurait aimé avoir les impressions et réactions de ceux qui assistaient pour la première fois à une cérémonie religieuse de type chrétien, savoir aussi quelle image de l’Eglise ils garderaient, ou si leur image première de l’Eglise s’en trouvait modifiée. Mais, il n’était pas possible de leur demander sur le champ leurs impressions ni de faire une petite enquête auprès d’eux. Les Japonais, qui sont interrogés dans ces conditions, disent rarement ce qu’ils pensent vraiment. Ils préfèrent faire une réponse qui fera plaisir au questionneur. Du point de vue de l’équipe, à de rares exceptions près, celle-ci a toujours su créer un climat sérieux (le silence était très observé) et une participation réelle des assistants aux chants et à la prière universelle. C’est seulement par la direction de l’hôtel que l’équipe a pu avoir un écho de ses célébrations. Selon elle, les cérémonies religieuses de la chapelle étaient très appréciées des participants et c’est ce qui expliquerait la forte demande des couples (de 40 à 50%). On peut confirmer cela, semble-t-il, par le fait que l’hôtel ait voulu à travers les médias s’en faire une image de marque pour attirer davantage de clients.

Fin de l’expérience

Au début de l’année 1994, l’équipe fut amenée à prendre une décision importante sur l’avenir de son activité. Le curé de la paroisse de Kikuma fut nommé dans une autre paroisse (les changements de poste ont lieu en avril après les fêtes de Pâques). Son remplaçant fit savoir qu’il ne s’opposait pas à la continuation d’une telle expérience mais que personnellement il ne voulait pas en prendre la responsabilité. Le curé de Kikuma pensa alors, avec l’accord de l’évêque, à constituer un petit groupe de prêtres spécialisés en théologie, droit canon, liturgie, histoire de l’église, missiologie etc… pour leur demander de prendre la responsabilité de l’expérience et de l’analyser sous tous ses aspects canoniques, théologiques, missionnaires et autres. Mais l’intérêt d’une telle démarche étant mal perçu, ce groupe de prêtres n’a pas pu se constituer. L’équipe fut donc amenée à réfléchir sur son avenir. Ayant toujours voulu situer son activité expérimentale au sein de la mission de l’Eglise, il n’était pas possible de la continuer sans un soutien positif de celle-ci. Or, le nouveau curé de Kikuma en refusait la responsabilité, les autres prêtres du secteur restaient réservés à son sujet et l’intérêt d’une telle expérience n’était pas reconnu au niveau du diocèse. Continuer dans ces conditions risquait de marginaliser l’équipe elle-même par rapport à l’Eglise. Après consultation de l’évêque, il fut donc décidé d’arrêter l’expérience. Mais pour ne pas gêner la direction de l’hôtel, l’équipe s’engageait à assurer les cérémonies de la chapelle jusqu’au 31 décembre 1995. Cela donnait dix-huit mois à l’hôtel pour trouver une solution de remplacement. Il la trouva en la personne d’un pasteur protestant.

Conclusion

On peut regretter que cette expérience n’ait pas servi à réfléchir sur les nombreuses démarches missionnaires de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui. Dans un simple but de recherche, il aurait été intéressant de l’analyser en profondeur pour savoir si cette intention d’évangéliser un lieu séculier se justifiait dans le contexte japonais et à travers cette expérience, ou si au contraire une telle activité était néfaste à la mission authentique de l’Eglise.