Eglises d'Asie

L’Eglise catholique a décidé d’ouvrir un grand séminaire national

Publié le 18/03/2010




Au cours d’une réunion du 4 août 1998 à Thakhek, les représentants des quatre vicariats apostoliques du Laos ont préparé l’inauguration du premier grand séminaire national de l’histoire du pays. Il devait ouvrir, le 1er septembre 1998, avec 16 séminaristes. Il est situé dans les bâtiments de l’Eglise à Thakhek.

La décision d’ouvrir un séminaire pour la formation des prêtres laotiens avait été prise au cours de la réunion d’octobre 1997 de la Conférence épiscopale du Cambodge-Laos, qui s’était tenue en Thaïlande, à Ban Phu Waan. Les évêques avaient alors estimé que le Cambodge et le Laos devaient avoir chacun son grand séminaire. Les évêques laotiens de leur côté avaient jugé préférable d’avopir un séminaire commun aux quatre vicariats du pays. Ils avaient choisi Thakek pour y implanter le séminaire, bien que les bâtiments disponibles ne possèdent pas encore toutes les installations souhaitables pour un centre de formation.

Huit prêtres laotiens encore en activité ont été choisis pour enseigner les séminaristes. Mais, il a aussi été décidé de faire appel ponctuellement à des professeurs de l’étranger. Le programme des huit années d’études comprendra une année de préparation, trois années de philosophie et quatre années de théologie.

La sélection des candidats sera de la responsabilité de chacun des vicariats, mais le séminaire ne prendra que des jeunes gens ayant terminé leurs études secondaires.

Dans le passé, avant 1975, les séminaristes étudiaient à l’étranger, en France en particulier. Depuis quelques années, chacun des vicariats apostoliques avait rassemblé quelques séminaristes potentiels qui se formaient, comme ils pouvaient, autour des évêques. A la réunion du 4 août, les responsables de l’Eglise du Laos ont décidé que, dorénavant, seuls les prêtres ayant déjà accompli quelques années de travail pastoral iraient poursuivre leur formation à l’étranger.

L’accent a aussi été mis sur la nécessité pour les séminaristes laotiens d’étudier en profondeur, au cours de leurs années de formation, la langue lao ainsi que les cultures et les traditions du pays.