Eglises d'Asie – Vietnam
Hô-Chi-Minh-Ville : Mgr Joseph Nguyen Nang invite les fidèles vietnamiens à pratiquer la miséricorde divine
Publié le 13/04/2021
Le 11 avril, Mgr Joseph Nguyen Nang, archevêque de Hô-Chi-Minh-Ville dans le sud du Vietnam, a célébré la fête de la Miséricorde Divine dans la cathédrale Notre-Dame, en présence de plusieurs centaines de fidèles. « La miséricorde divine est montrée dans la Passion de Jésus pour que nous puissions être sauvés. Nous devons donc absolument faire confiance en Dieu, en comprenant que nous avons besoin d’être aimés par Dieu », a-t-il confié à cette occasion. « Le Dieu d’amour nous donne la grâce de la résurrection, son amour et sa paix, qui sont des dons qui dépassent toutes nos attentes », a-t-il poursuivi. Mgr Nang, âgé de 67 ans, a invité les fidèles vietnamiens à pratiquer la miséricorde divine « en se pardonnant mutuellement, comme Dieu pardonne », et en aidant autant que possible « les malades, les personnes handicapées et tous ceux qui vivent dans la pauvreté et la misère ». L’évêque a également rappelé que sainte Faustine a invité les catholiques à vénérer et à méditer les statues et les images de la miséricorde divine, en récitant le chapelet à la miséricorde divine. Il a notamment précisé que les fidèles d’Hô-Chi-Minh-Ville peuvent y participer tous les jeudis soir dans la cathédrale Notre-Dame.
Appel à pratiquer la miséricorde divine
« Quand on tombe malade, tout en allant voir un médecin, il faut toujours se tourner vers Dieu », a-t-il confié, en reconnaissant que Dieu n’accorde pas toujours la guérison. « Dieu nous laisse peut-être parfois souffrir pour que nous soyons en communion avec Jésus sur la Croix, et que nous contribuions au plan du Salut », a ajouté l’archevêque, qui est également vice-président de la Conférence épiscopale vietnamienne. Mgr Nang, qui a un doctorat en théologie dogmatique, a également appelé les catholiques à ne pas oublier le mystère de la Croix durant leur vie, puisque Jésus, le fils de Dieu, « a dû souffrir sa passion avant d’être ressuscité ». « Nous non plus, nous ne sommes pas épargnés par la souffrance. » Il a ajouté que le but de la dévotion à la miséricorde divine n’est pas avant tout de demander la guérison mais de se souvenir des souffrances de Jésus et de se repentir et demandant la conversion, pour nous-même et pour les autres.
« Nous faisons confiance en Dieu qui nous donne la vie, ici-bas et après la mort. » Mgr Nang a également recommandé de ne pas se préoccuper excessivement des rumeurs de miracles de guérison, en rappelant que Jésus faisait des miracles en secret et qu’il demandait souvent de ne pas le répéter. Il a ajouté que servir Dieu, c’est toujours apporter la paix, la communion et l’amour aux communautés, pour la sanctification du peuple de Dieu. Anna Nguyen Thi Thanh Trang, membre de la paroisse de Phu Hanh dans l’archidiocèse de Hô-Chi-Minh-Ville, confie apprécier les conseils de Mgr Nang. Cette catholique vietnamienne, âgée de 55 ans, a été fidèle à la dévotion à la miséricorde divine durant plus de vingt ans. Elle assure que depuis, son mari a renoncé aux jeux d’argent et à l’alcool. Elle ajoute que son beau-fils, un agent de sécurité, permet aussi à sa femme de pratiquer sa foi librement. « Nous continuons de demander la grâce de Dieu, et non de l’argent ; nous vivons notre foi et Dieu nous répond », souligne-t-elle.
(Avec Ucanews)
CRÉDITS
Diocèse de Xuan Loc / Ucanews