Eglises d'Asie – Inde
La conférence épiscopale indienne réélit le cardinal Oswald Gracias comme président
Publié le 20/02/2020
Le 17 février, la conférence épiscopale indienne (CBCI), en assemblée plénière à Bangalore du 13 au 19 février, dans le sud de l’Inde, a réélu le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Mumbai, comme président de la conférence des évêques catholiques indiens. Les évêques ont également élu Mgr Felix Machado, archevêque de Vasai, comme secrétaire général de la CBCI. Mgr Machado est également responsable du Bureau épiscopal pour l’œcuménisme et les affaires interreligieuses. Entre 1999 et 2008, il a servi au Vatican comme sous-secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Il a également étudié la philosophie à l’université de Lyon et passé sept ans en France dans la communauté de Taizé. Il a également été au Bangladesh pendant un an comme volontaire dans les camps de réfugiés, et il a obtenu plus tard un diplôme de théologie à l’université de Maryknoll, à New-York, et un doctorat à l’université de Fordham (New-York). En évoquant sa nomination comme secrétaire de la CBCI, il explique que les évêques indiens l’ont choisi à l’unanimité « en tant qu’homme de dialogue ». Il ajoute que « c’est un grand honneur que me font mes frères évêques », et il assure que « Dieu se révèle à travers nous et dans le dialogue. Dieu ne nous impose jamais rien, mais il entre avec nous dans le dialogue du Salut ». « L’Église indienne veut progresser sur la voie du dialogue, et y parvenir en vérité et charité. Elle a toujours rencontré des épreuves et des situations difficiles, mais nous devons rester fidèles au Christ et rester sur la voie du dialogue », poursuit-il. « La vérité doit être respectée et elle doit être proclamée sans peur, mais toujours dans la charité. C’est la devise de l’Église. » L’archevêque de Vasai remarque également que le thème de l’assemblé plénière était justement « Dialogue : chemin vers la vérité et la charité ». Il ajoute que « les évêques veulent me confier cette charge et cette responsabilité, en m’invitant à aider le cardinal Gracias ». À cette fin, « nous devons suivre la voie du dialogue ». « Les confrontations, les compromis ou même les négociations politiques ne sont pas chrétiens. Le dialogue est une voie sacrée, choisie par Dieu lui-même pour se révéler à nous, et Dieu continue de dialoguer avec nous. »
(Avec Asianews, New Delhi)
CRÉDITS
Bijay Kumar Minj / Ucanews