Le catholicisme jugé « religion de confiance » par les répondants d’une étude coréenne

Mgr Chung, archevêque de Séoul, lors d’une messe en mémoire du 112e anniversaire du patriote catholique Ahn Jung-geun, le 26 mars 2022 dans la cathédrale de Myeongdong.

Selon une nouvelle étude, l’Église catholique sud-coréenne est le groupe religieux auquel la population de la péninsule fait le plus confiance. Parmi les répondants, 21,4 % ont expliqué qu’ils faisaient plus confiance au catholicisme par rapport aux autres religions présentes dans le pays.

L’étude a été menée par le groupe G&Com Research du 11 au 15 janvier auprès de mille hommes et femmes de plus de 19 ans. Selon l’enquête, le protestantisme est cité en deuxième avec 16,5 % des répondants, puis le bouddhisme en troisième avec 15,7 %. Toutefois, par rapport à une étude précédente réalisée en 2020, la confiance sociale vis-à-vis du catholicisme, du protestantisme et de bouddhisme a diminué.

L’étude, qui a été publiée le 16 février à Séoul, analyse également le niveau de confiance des répondants selon leurs revenus. Les plus aisés sont ceux qui font le plus confiance au catholicisme, tandis que les plus modestes font plus confiance au protestantisme. Une comparaison des activités sociales de chaque religion a également été proposée par l’étude. Les catholiques sont classés en tête dans ce domaine avec 29,4 % des activités d’aide sociale observées, suivis des protestants (20,6 %) et des bouddhistes (6,8 %).

Les contributions de l’Église locale saluées par plus de 26 % des répondants

Le catholicisme est également placé en tête concernant la qualité des aides fournies aux habitants. Parmi les répondants, 26,7 % ont estimé que les aides sociales catholiques étaient celles qui offraient les meilleurs services, contre 19,8 % pour les protestants et 9,8 % pour les bouddhistes. En 2020, une étude précédente avait placé le protestantisme en tête de cette catégorie.

L’étude a également évalué la contribution totale des groupes religieux au sein de la société sud-coréenne. Selon les résultats, le catholicisme est cité en premier pour la contribution jugée la plus positive (26,4 %), contre 15,7 % pour le protestantisme et 15,1 % pour le bouddhisme.

L’Église catholique coréenne, qui était plutôt du côté des bénéficiaires jusqu’au milieu des années 1980, a ensuite commencé à pouvoir lancer ses propres activités caritatives à partir de 1992. Aujourd’hui, l’Église locale contribue au développement de la société coréenne via un système d’aides multiples, et elle soutient les jeunes et les personnes âgées au sein d’établissements scolaires, d’hôpitaux et de maisons de retraite, sans compté des services de protection des migrants et des organisations environnementales et pro-vie, entre autres.

(Avec Ucanews)