Eglises d'Asie – Vietnam
Les catholiques vietnamiens marquent la fête de saint Jean-Paul II
Publié le 26/10/2019

Durant la célébration, Mgr Kham a demandé à l’assemblée de prier particulièrement pour les prêtres, les religieux et les laïcs qui travaillent au centre pastoral, et de méditer sur l’exemple du défunt pape afin de mieux discerner la façon d’orienter leur vie et de rendre service. Il a invité les fidèles présents à se souvenir des messages du pape Jean-Paul II, qui peuvent les aider à approfondir leur foi et les soutenir au quotidien. « Vous devez développer vos connaissances afin de mieux aimer et servir les autres, à l’exemple de Jean-Paul II », a-t-il ajouté. La première rencontre organisée au centre pastoral a eu lieu en avril 2005, quand près de cinq mille personnes sont venues pleurer la mort du saint pape. Les autorités de la ville avaient rendu le centre à l’archidiocèse en 2004 après l’avoir « emprunté » en 1975 à la fin de la Guerre du Vietnam. Le père Pierre Nguyen Van Hien, recteur du centre, confie que ce dernier est destiné à former les laïcs à servir en paroisse et à témoigner de l’Évangile dans leur vie quotidienne. Le père Hien ajoute qu’il espère voir un jour des laïcs catholiques remplacer le clergé à la direction du centre, qui organise des cours sur la Bible, la théologie, l’évangélisation, la musique sacrée et les langues étrangères, entre autres. Marie Nguyen Thi Kiem confie qu’elle est venue participer à la messe au centre avec trente autres catholiques de sa paroisse de Ninh Phat, dans la province de Dong Nai – ils ont parcouru près de soixante-dix kilomètres pour venir. Marie Kem, 82 ans, confie son admiration pour saint Jean-Paul II, notamment pour avoir pardonné à Mehmet Ali Agca, qui lui avait tiré dessus en 1981, place Saint-Pierre. Elle-même, mère de dix enfants, essaie de suivre l’exemple du saint pape en priant tous les jours la miséricorde divine pour la paix mondiale. Joseph Nguyen Ngoc Dunc, qui vit à Hô-Chi-Minh-Ville, explique que l’exemple de Jean-Paul II l’incite à mieux servir les autres. Il ajoute que l’Église l’a aidé à sortir de la drogue. « J’ai abandonné la drogue en rejoignant un groupe de prière dédié à la miséricorde divine. Aujourd’hui, j’essaie d’aider d’autres toxicomanes à s’en sortir. »
(Avec Ucanews, Hô-Chi-Minh-Ville)
CRÉDITS
Mary Vu / Ucanews
 
                    