Eglises d'Asie

Mumbai : les médias catholiques indiens renouvellent leurs engagements auprès des plus vulnérables

Publié le 04/12/2021




Le 1er décembre à Mumbai, l’Association indienne de la presse catholique a organisé la 26e Convention nationale des journalistes chrétiens, en appelant ces derniers à s’engager davantage auprès des plus vulnérables, en s’inspirant du message du pape pour la 55e Journée mondiale des communications sociales. Les 24 et 25 novembre à Bangkok, plus de 100 participants de 14 pays ont également participé à un séminaire organisé par le Bureau des communications sociales de la Fédération des conférences épiscopales d’Asie.

Le 1er décembre à Mumbai, lors de la 26e Convention nationale des journalistes chrétiens en Inde.

Les communicants catholiques en Asie se sont engagés à continuer de travailler au service des plus petits d’entre leurs frères et sœurs dans les sociétés asiatiques, à l’occasion de deux rassemblements de journalistes et communicants chrétiens, organisés récemment en Inde et en Thaïlande. Le 1er décembre à Mumbai a eu lieu la 26e Convention nationale des journalistes chrétiens. Durant l’événement, organisé dans la capitale financière indienne, les communicants ont été invités à descendre dans la rue et à écouter le peuple et ses préoccupations.

La rencontre, organisée par l’Association indienne de la presse catholique (ICPA) après une interruption de deux ans en raison du Covid-19, a eu lieu en présence de plus de 30 journalistes de tout le pays, en appelant ces derniers à « sortir dans la rue » et à « écouter, rencontrer et s’engager », dans l’esprit de message du pape François pour la 55e Journée mondiale des communications sociales, publié le 23 janvier 2021 sur le thème « ‘Viens et vois’ [Jn 1,46] : communiquer en rencontrant les personnes où et comme elles sont ».

Les journalistes catholiques indiens se sont engagés à rendre leur communication « plus efficace et réactive, et à sortir dans la rue pour défendre la vérité, la justice, la paix et la réconciliation ». Dans une déclaration publiée par Ignatius Gonsalves, président de l’ICPA, ce dernier a déploré qu’une « partie non négligeable des médias ont échoué misérablement dans leur responsabilité sacrée ». « Ils ne sont plus ni libres, ni sincères, ni courageux ; nous voyons des médias qui plient facilement, qui sont corrompus et qui sèment la discorde et la haine, et diffusant des demi-vérités et des mensonges », a-t-il dénoncé.

L’Inde 142e sur 180 pays selon le Classement de la liberté de la presse 2021

Selon le Classement mondial de la liberté de la presse 2021, établi par Reporters sans Frontières (RSF), l’Inde est classée 142e sur 180 pays. RSF décrit l’Inde comme l’un des pays les plus dangereux pour les journalistes. L’ICPA, une association qui rassemble des journaux, magazines, agences de presse, maisons de publications et journalistes indiens, est l’une des organisations de presse catholique les plus anciennes et les plus actives en Asie. Fondée en 1963 par les rédacteurs en chefs de trois quotidiens – Deepika, Kerala Times et Thozhilali – et de cinq hebdomadaires – The Examiner, The New Leader, The Herald, Sanjivan et Raknno –, l’ICPA compte aujourd’hui plus de 110 membres.

La semaine précédente, les 24 et 25 novembre à Bangkok, plus d’une centaine de participants de 14 pays différents ont participé à un séminaire en ligne organisé par le Bureau des communications sociales de la FABC (Fédération des conférences épiscopales d’Asie). En organisant cette rencontre, les communicants catholiques asiatiques ont voulu réaffirmer leur soutien auprès des sans-voix, en particulier alors que le monde mute rapidement et de multiples manières. Dans un communiqué de presse publié après l’événement, les organisateurs ont souligné que le rôle des communicants « est crucial alors que les pauvres, les marginalisés et les déplacées sont exploités et privés des ressources et du soutien qu’ils méritent, en tant que personnes humaines ayant des droits et une dignité ».

(Avec Ucanews)


CRÉDITS

Ucanews