Mumbai : une maison de retraite tenue par des missionnaires franciscaines célèbre ses 50 ans

La maison de retraite Saint-Antoine compte aujourd’hui près de 45 résidentes âgées à Mumbai.

Le 4 octobre, le jour de la fête de saint François d’Assise, la maison de retraite Saint-Antoine de Mumbai, tenue par les sœurs missionnaires clarisses du Saint-Sacrement (une congrégation religieuse féminine enseignante et contemplative de droit pontifical), a célébré son 50^e anniversaire. Mgr John Rodrigues, évêque auxiliaire de Mumbai, a présidé une messe d’action de grâce à l’occasion du jubilé d’or du foyer, qui a accueilli plusieurs milliers de femmes âgées isolées ou dans le besoin au fil des décennies. Les sœurs tentent de répondre aux besoins physiques, sociaux, affectifs et spirituels des résidentes âgées, dans un environnement digne, aimant, bienveillant et chrétien.

Sœur Nirmala, supérieure de la communauté, explique qu’« avant la pandémie, nous accueillions 60 femmes de plus de 70 ans dans notre foyer ». « Mais au cours des trois dernières années, nous n’avons pas pu accepter celles qui frappaient à notre porte parce qu’elles n’étaient pas vaccinées contre le Covid-19 ou qu’elles avaient d’autres problèmes. C’est pourquoi le nombre de résidentes est tombé à 45. Notre maison prend soin des personnes âgées pauvres, veuves ou célibataires de plus de 70 ans. C’est un travail qui dépend de la générosité de nos bienfaiteurs », ajoute-t-elle.

« Nous traitons chaque femme âgée accueillie avec tendresse et amour, et nous acceptons chacune avec ses limites et ses forces », poursuit sœur Nirmala. « Nous apportons consolation et espérance aux résidentes âgées et nous les aidons à se sentir chez elles et utiles aux autres. Nous les écoutons et nous essayons de les aider à accepter leur âge, leur condition physique, leur solitude et leur frustration. Il y a aussi une sœur qui s’occupe spécialement des soins palliatifs. Quand l’heure de la mort approche, nous restons avec la personne en prière jusqu’à son dernier souffle. »

« Nous sommes reconnaissants pour les pionnières qui ont fondé cette maison »

La maison Saint-Antoine célèbre aussi tous les anniversaires et jubilés, et propose différentes activités et divers exercices et programmes de divertissements ; les résidentes suivent ainsi l’actualité à la télévision et participent à des jeux ou des pique-niques… Elles sont aussi invitées à participer à des petites tâches domestiques quotidiennes comme couper des légumes et garder leur chambre propre et bien rangée.

« En plus de leur santé mentale et physique, nous nous préoccupons aussi de leur bien-être spirituel en célébrant une messe quotidienne, en disant le rosaire et le chapelet de la miséricorde divine, en proposant l’adoration du Saint-Sacrement et le sacrement de la réconciliation. Les résidentes non catholiques suivent aussi tout ce qui se vit dans le foyer ; elles ne sont pas obligées, mais elles participent souvent aussi aux temps de prière », confie la religieuse.

« Nous remercions le Seigneur pour ce qu’il a fait ces cinquante dernières années dans cette institution », a salué Mgr John Rodrigues dans son homélie. « Nous sommes reconnaissants pour les pionnières qui ont voulu fonder cette maison, et pour les sœurs qui ont servi ici durant cinquante ans, ainsi que pour les bienfaiteurs qui appartiennent aussi à d’autres confessions, et enfin pour les collaborateurs, les volontaires et le personnel. Que saint François d’Assise continue de nous inspirer, pour que nous suivions radicalement l’Évangile et que nous fassions l’expérience de la présence du Christ à travers la charité et le service. »

(Avec Asianews)