Eglises d'Asie – Inde
Narendra Modi salue la canonisation prochaine de sœur Marie Thérèse Chiramel
Publié le 02/10/2019
Sœur Marie Thérèse Chiramel, qui sera canonisée le 13 octobre au Vatican par le pape François, est née au Kerala dans une famille d’origine noble. C’était une mystique qui a vécu une vie de prière, de jeûne et de pénitence. Elle est reconnue pour ses œuvres de charité, en particulier pour son amour envers les plus pauvres d’entre les pauvres. Pour cette raison, beaucoup voient en elle une forte ressemblance avec sainte Teresa de Calcutta. Sœur Marie Thérèse Chiramel a été déclarée vénérable le 28 juin 1999, et elle a été béatifiée le 9 avril 2000 par saint Jean-Paul II. Née à Puthenchira (Kerala) le 26 avril 1876, la bienheureuse est morte à Kuzhikkattussery, également au Kerala, le 8 juin 1926. Le 12 février dernier, le pape François a autorisé la Congrégation pour la cause des saints à promulguer le décret reconnaissant le miracle qui lui est attribué, ouvrant la voie vers sa canonisation. Sœur Lissy déclare que plus de trois cents religieuses de la congrégation se rendront à Rome pour la canonisation. La plupart d’entre elles viennent du Kerala, mais beaucoup d’autres seront là de différents couvents à travers le pays, confie la religieuse. Avec Marie Thérèse Chiramel, le pape François canonisera également quatre autres bienheureux dont le cardinal John Henry Newman, l’un des plus grands penseurs anglais du XIXe siècle, un pasteur anglais converti au catholicisme. La réaction positive du chef du gouvernement indien est vue comme un signe d’ouverture envers la communauté chrétienne. Pourtant, depuis son arrivée au pouvoir, les violences contre la minorité chrétienne ont augmenté. Selon l’association Persecution Relief, qui contrôle les cas d’agressions et de harcèlement, 477 cas de violence ont été enregistrés en 2018, au cours desquels dix églises ont été brûlées et 97 attaquées. L’État le plus touché par les persécutions est l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde, avec 129 cas de violences enregistrés. Le ministre en chef de l’Uttar Pradesh est le moine extrémiste hindou Yogi Adityanath, du Bharatiya Janata Party, le même parti que le Premier ministre.
(Avec Asianews, Mumbai)
CRÉDITS
catholicsaints.info