Eglises d'Asie

Plusieurs centaines de responsables religieux rassemblés à Hô-Chi-Minh-Ville

Publié le 05/11/2022




Le 27 octobre, l’archidiocèse d’Hô-Chi-Minh-Ville a organisé une rencontre interreligieuse au centre pastoral du diocèse, en présence de plusieurs centaines de responsables religieux de la région (appartenant aux communautés bahaïs, bouddhistes, catholiques, musulmanes, protestantes et aux religions indigènes). La rencontre marquait aussi le 200e anniversaire de la naissance de Nguyen Dinh Chieu (1822-88), un poète vietnamien renommé et honoré par l’Unesco.

Le 27 octobre, plusieurs centaines de responsables religieux ont participé à une rencontre annuelle au centre pastoral de l’archidiocèse d’Hô-Chi-Minh-Ville.

Le 27 octobre, plusieurs centaines de responsables religieux – des dignitaires, chercheurs, moines, moniales et fidèles des communautés bahaïs, bouddhistes, catholiques, musulmanes et protestantes, ainsi que des représentants des religions indigènes – ont participé à une rencontre annuelle organisée au centre pastoral de l’archidiocèse d’Hô-Chi-Minh-Ville, dans le sud du Vietnam.

Durant la rencontre, les participants se sont demandé comment avancer et « s’améliorer » en vue de permettre un renouveau et la construction d’une meilleure société au Vietnam. La journée marquait aussi le 200e anniversaire de la naissance de Nguyen Dinh Chieu (1822-88), un poète renommé et une célébrité culturelle honorée par l’Unesco. Ses poèmes et autres œuvres mettent notamment à l’honneur ceux qui travaillent pour le bien commun.

Parmi les intervenants, Mgr Pierre Nguyen Van Kham, évêque de My Tho, a souligné que la progression et le fait de s’améliorer sont au cœur de la vie religieuse, et qu’il est utile pour les fidèles des différentes religions locales d’avoir l’occasion de se rencontrer, de s’écouter et de partager leurs propres façons de progresser qui enrichissent leurs traditions religieuses. Mgr Kham a ajouté que s’améliorer, c’est se rapprocher du bien, de la vérité et de la beauté, et contribuer à changer la société. Pour l’évêque, les différentes communautés religieuses peuvent aider leurs membres à mener une vie vertueuse et à construire une société plus saine, humaine et vivable.

Sanctifier sa vie en vivant les Béatitudes

De son côté, Dao Co Bac, une bouddhiste qui dirige une clinique solidaire à Hô-Chi-Minh-Ville, a confié que pour avancer, elle utilise la méditation et la prière contemplative et exerce sa patience et sa générosité en participant à des œuvres caritatives.

Le père Pierre Joseph Marie Ha Thien Truc, curé de la paroisse Saint-Martin, est également intervenu en expliquant que son père est un adepte du caodaïsme et que sa mère est bouddhiste. Il a raconté qu’il travaillait auparavant comme médecin et qu’il avait une petite amie, mais qu’après sa conversion au catholicisme, il a tout quitté pour suivre sa vocation sacerdotale, vivre radicalement l’Évangile et rendre les autres heureux. Il est entré au grand séminaire Saint-Joseph en 2003 et il a été ordonné prêtre six ans plus tard. Il a ajouté qu’il sanctifie sa vie en essayant de suivre les dix commandements, les Béatitudes et les exemples de Jésus, de la Vierge Marie et de saint Joseph.

La rencontre annuelle a été organisée pour la première fois en 2009 par le comité pour le dialogue interreligieux de l’archidiocèse d’Hô-Chi-Minh-Ville. Outre les interventions et temps de partage, les participants ont également assisté à des spectacles donnés par des membres des communautés catholiques, bouddhistes et caodaïstes. Ils ont aussi prié pour la paix et la justice dans le pays et dans le monde en reprenant la prière pour la paix de saint François d’Assise.

(Avec Ucanews)


CRÉDITS

tgpsaigon.net / Ucanews