Tamil Nadu : la Journée mondiale des malades célébrée au sanctuaire de Notre-Dame de Periyanayagi
Publié le 12/02/2020
Le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée mondiale des malades a été célébrée au sanctuaire de Notre-Dame de Periyanayagi, dans l’État du tamil Nadu, dans le nord-est de l’Inde. Le sanctuaire marial, bâti en 1720, a accueilli de nombreux malades et handicapés, dont 87 élèves d’une école pour sourds et malentendants. Le site accueille également, tout au long de l’année, de nombreux couples sans enfants de toutes confessions religieuses, qui viennent prier et déposer un sari au pied de la statue de Notre-Dame, qui porte un sari au style du Tamil Nadu. Le sanctuaire de Periyanayagi a été bâti en 1720 à Konankuppam, un petit village du district de Cuddalore, par le père Constantine Beschi, un missionnaire jésuite italien.
Hier, mardi 11 février, le sanctuaire de Notre-Dame de Periyanayagi, dans l’État du Tamil Nadu, dans le nord-est de l’Inde, a célébré la journée mondiale des malades, à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Lourdes. « Nous avons célébré cette journée avec une messe spéciale pour les malades », confie le père Devasagaya Raj M. Zackarias, recteur du sanctuaire. « Après la messe, tous les malades ont été bénis ; 87 élèves d’une école pour sourds et malentendants de la région, dirigée par des religieuses, ont également participé et servi la liturgie », explique-t-il. « Des couples sans enfants de toutes confessions religieuses ont l’habitude de visiter le sanctuaire pour offrir des saris à Marie, parce que la statue de Notre-Dame de Periyanayagi est d’un style indien, avec un sari et des boucles d’oreilles », ajoute le prêtre, qui souligne l’importance de l’histoire du sanctuaire, bâti en 1720 par le père Constantine Beschi, un missionnaire jésuite. « Le site où le sanctuaire est bâti était autrefois une forêt où les gens venaient faire paître leurs troupeaux. Au XVIIe siècle, le père Beschi, un missionnaire italien, est venu prêcher l’Évangile à travers le Tamil Nadu. Il y a amené deux statues de Notre-Dame pour les bénir à Elakuruchi et Thirukavalur [aujourd’hui dans le diocèse de Kumbakonam], où il travaillait », poursuit le père Zackarias. « Alors qu’il voyageait à travers la forêt vers Elakurichi, il s’est senti fatigué, et il s’est arrêté pour dormir au pied d’un arbre. Des enfants qui s’occupaient de leurs troupeaux ont alors caché une des deux statues derrière un buisson, en guise de plaisanterie. Quand il s’est réveillé, le père Beschi a été choqué de constater la disparition d’une des statues, et il est reparti attristé. »
L’histoire du sanctuaire est également liée à celle d’un autre homme, nommé Kachirayar, de Muchasa Parur, qui n’avait pas d’enfants, et qui priait Dieu tous les jours à cette intention. « Un jour, Marie lui est apparue en songe, en lui disant : ‘Kachirayar, je suis seule dans la forêt ; si tu me construis une chapelle, tu auras un enfant.’ Puis elle a disparu”, raconte le recteur du sanctuaire. « Quand cet homme s’est réveillé, il s’est senti rempli de joie et il est allé dans la forêt pour chercher la statue. Il l’a trouvée derrière un grand buisson. » Plus tard, poursuit-il, « une petite chapelle a été construite, et la statue y a été placée, où elle a commencé à être vénérée. C’est la statue qui se trouve encore aujourd’hui dans le sanctuaire. Et le miracle annoncé en rêve s’est produit : sa femme a donné naissance à un enfant ». « Après quelque temps, le père Beschi, ayant appris l’histoire, est venu à Konankuppam où il a vu la petite chapelle construite pour la statue qu’il avait perdue. Il était tellement heureux qu’il a décidé de s’y établir, et il a construit le sanctuaire qui se dresse toujours ici », explique le père Zackarias. « On dit qu’une fois la construction du sanctuaire achevée, le père Beschi s’est rendu à Madras où il a demandé à l’évêque de Mylapore de faire venir une statue de la Vierge depuis Manille, en la modelant à la mode du Tamil Nadu avec l’enfant Jésus dans ses bras, selon un dessin qu’il avait fait. » Cette statue grandeur nature a finalement été achevée, faite en bois sculpté et peinte de couleurs vives. Elle se dresse aujourd’hui sur un piédestal de près de dix mètres de haut à l’extérieur du sanctuaire. En 1726, le père Beschi a écrit un poème en tamoul en son honneur, appelé Thembavani, et célébré comme sa plus grande œuvre. La conférence tamoule, qui a eu lieu à Madras entre 1728 et 1729, a approuvé son travail et l’a publié. Le père Constantine Beschi est également appelé Veeramamunivar (Père de la prose tamoule).
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