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Le gouvernement de Mongolie demande des missionnaires catholiques

18 mars 2010
M. Dorligjav, vice-premier ministre du gouvernement de Mongolie, se trouvait à Rome au début de l’année 1991. Il avait alors demandé l’établissement de relations diplomatiques officielles avec le Vatican. Il avait aussi explicitement déclaré que la Mongolie serait heureuse d’accueillir des missionnaires catholiques. Il avait cité le chiffre de deux prêtres et trois religieuses.


La Chine s’inquiète du renouveau bouddhiste en Mongolie


Le renouveau du bouddhisme en Mongolie est spectaculaire. 70 ans de régime stalinien avaient réduit le bouddhisme mongol à quelques temples et une poignée de moines. Il renaît aujourd’hui plus vivace que jamais. C’est ainsi que Kushok Bakula, ambassadeur de l’Inde dans ce pays, reçoit, le samedi, en sa qualité de “bouddha vivant”, 20ème incarnation du sage bouddhiste Bakula Arhat, beaucoup plus de visiteurs qu’il n’en accueille pendant le reste de la semaine lorsqu’il exerce ses fonctions de diplomate. Les fidèles viennent à lui de tout le pays pour recevoir sa bénédiction, en quête de ses conseils sur des sujets variés allant de la médecine homéopathique à la construction de temples et de monastères.


Projets d’action humanitaire de la mission catholique nouvellement établie


Les premiers missionnaires catholiques autorisés en juillet 1992 à s’établir à Oulan-Bator poursuivent l’élaboration de leur plan d’action humanitaire tout en étudiant la langue mongole.


Un Nouveau Testament “littéraire”


Le mongol est probablement, de par le monde, la seule langue nationale qui ne disposait d’aucune version de la Bible, ni même du Nouveau Testament. Il y a bien eu, de celui-ci, des traductions en des langages ouralo-altaïques proches du mongol de forme “khalka”, mais elles n’étaient pas comprises par l’immense majorité des habitants de la région. Parmi eux, le nombre des chrétiens est d’ailleurs insignifiant : ils seraient 10 ou 12 pour une population qui dépasse les 2 millions !


Réouverture de monastères


“Maintenant, tous les moines ont quitté le parti communiste”, déclare un ancien lama qui a pu, à 79 ans, réintégrer son monastère après 60 ans d’interruption. A partir de 1944, une seule lamaserie avait été autorisée à fonctionner pour l’ensemble du pays : celle de Gandan, à Oulan-Bator, qui abrite 160 religieux. Ceux-ci mettent maintenant leur espoir dans les groupements prodémocratriques tout récents, qui défendent la liberté de religion.


Liberté religieuse: c’est officiel


L’évolution constatée depuis quelque temps dans la population mongole (7), et qui tendait à un retour à la religion traditionnelle, vient d’être officiellement sanctionnée par un décret du 24 décembre 1990. Par celui-ci, le président de la République populaire – toujours liée à l’Union soviétique par un traité bilatéral valable jusqu’en 2005 – M. Punsalmmagiyn Ochirbat, établit la séparation de la religion et de la politique, ainsi que la non-ingérence réciproque entre l’Etat et les organisations religieuses. Est prévue également la création d’un Bureau des Affaires religieuses, attaché à la présidence, et spécialement chargé de coordonner les relations entre les autorités civiles et les représentants des lamaseries. Déjà, des instructions ont été données aux services administratifs concernés pour qu’ils facilitent la remise en état de temples désaffectés.


Document N° 10 B/2007 : Vers une communauté catholique multi-culturelle


Durant les quelque vingt dernières années, les mots d’« internationalisation » et de « mondialisation » sont entrés dans notre conscience et sont d’autant plus utilisés que notre prise de conscience d’appartenir à une société internationale grandit, et que la mobilité des personnes, des marchandises et de la culture se développe à une plus grande échelle. Mais jusqu’à quel […]


DOCUMENT ANNEXE – LE CHRISTIANISME EST PERÇU COMME UNE RELIGION ÉTRANGÈRE


une interview de l’archevêque d’Osaka, Mgr Leo Ikenaga Jun


DOSSIER – LES NON-DITS DE LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE PRÉSENTÉE PAR LE PARTI LIBÉRAL DÉMOCRATE


EXAMEN DE L’AVANT-PROJET DE RÉFORME CONSTITUTIONNELLE PRÉSENTÉ PAR LE PARTI LIBÉRAL DÉMOCRATE DU JAPON   Introduction  Aujourd’hui, les Japonais débattent de la révision de leur Constitution. Sont débattus, non seulement tout ce qui touche à l’article 9 (1), mais également à l’article 20, où sont en cause la liberté religieuse et la séparation de l’Etat et de […]


L’épiscopat japonais expose à Rome les problèmes qu’il rencontre avec un grand séminaire confié au Chemin néo-catéchuménal au Japon


L’épiscopat japonais en appelle au pape pour l’aider à résoudre « le grave problème » qu’il rencontre avec le grand séminaire de Takamatsu, confié depuis 1991 au Chemin néo-catéchuménal. A trois reprises en l’espace de cinq mois, des évêques japonais se sont rendus à Rome pour faire part de leurs difficultés avec ce mouvement d’origine espagnole : en décembre 2007, à l’occasion de leur visite ad limina, au début du mois d’avril dernier et enfin la semaine dernière. « Il nous a semblé nécessaire de venir si souvent car le problème qui se pose à nous est grave et appelle une solution », a expliqué, le 25 avril à Rome, Mgr Okada, archevêque de Tokyo et président de la Conférence épiscopale japonaise.