Terme(s) recherché(s) :


L’évêque de Hongkong s’est entretenu à Pékin avec les autorités officielles

18 March 2010
A l’invitation de M. Zhang Shengzuo, directeur du Bureau des affaires religieuses auprès du conseil d’Etat de Pékin, le cardinal Jean-Baptiste Wu Cheng-chung, évêque de Hongkong, et une délégation de chrétiens de son diocèse se sont rendus en Chine continentale du 10 au 17 novembre 1994 (1). Des entretiens avec des personnalités officielles à Pékin ont précédé des visites de maisons religieuses et de séminaires à Wuhan et Xi’an.


Le nouveau missel en chinois a commencé d’être imprimé et distribué


Depuis que les évêques “officiels” de Chine ont adopté en 1992 la réforme de la liturgie du concile Vatican II, les presses diocésaines de Shanghai ont imprimé en 1993 un “Ordinaire de la messe” en chinois et commencé en 1994 le tirage du “Missel dominical” en chinois, réparti en trois années liturgiques A, B et C.


La présidente d’une association d’aide légale condamne l'”industrie du divorce”


Présidente d’une association d’aide légale aux familles, Mme Sharon Ser décrit le divorce comme l’industrie en expansion à Hongkong. Depuis 1981, le nombre d’époux divorcés ou séparés a doublé. En 1992, on a compté 5 650 divorces. En 1993, leur nombre passait à 7 454. Un mariage sur huit se termine par un divorce. Le pourcentage ne cesse d’augmenter.


Pékin : les dirigeants du mouvement des trois autonomies demandent l’appui des pouvoirs publics pour faire plier le comité de gestion de l’église protestante de Gangwashi


Le pasteur Yang Yudong, 73 ans, de l’Eglise évangélique, a si bien oeuvré à la tête de l’église de Gangwashi qu’en trois ans ses cinq cents chrétiens sont devenus plus de deux mille. A Pékin, c’est la plus nombreuse des congrégations rattachées au Mouvement patriotique des trois autonomies. Mais pareil développement contredit la politique religieuse officielle. Le gouvernement a multiplié les tentatives pour écarter le pasteur Yang en se servant – paradoxe révélateur – des dirigeants du mouvement des trois autonomies de la capitale eux-mêmes.


Le cardinal évêque de Hongkong est invité par le bureau des affaires religieuses du conseil d’Etat à un voyage officiel en Chine


M. Zhang Sheng Zuo, directeur du bureau des affaires religieuses du Conseil de l’Etat, a invité par lettre le cardinal Jean-Baptiste Wu Cheng-chung, évêque de Hongkong, à venir avec des représentants de son diocèse faire un voyage d’information et de dialogue. “La Chine souhaite sincèrement, lui a-t-il écrit, procéder à des échanges de vues avec vous et approfondir notre amitié.” M. Zhang a fait valoir dans sa lettre qu’il y a eu beaucoup de progrès en Chine depuis la dernière visite du prélat à Pékin et à Shanghai en 1985.


La nouvelle direction du séminaire de Chengdu devra intensifier la formation politique des futurs prêtres


Le séminaire catholique régional de Chengdu, qui avait été ouvert en 1984 par les organismes ecclésiastiques des provinces de Guizhou, Sichuan et Yunnan approuvés par le gouvernement, a été fermé en avril 1994, à la suite du départ volontaire de plus de 40 élèves sur 54, qui protestaient ainsi contre la décision de remplacer le vice-recteur, Mgr Joseph Xu Zhixuan, évêque auxiliaire de Wanxian, par un fonctionnaire non-catholique du bureau des affaires religieuses de la province de Sichuan (7). Au cours des tractations qui suivirent le départ des séminaristes, le Bureau des affaires religieuses a accepté de renoncer à placer un de ses hommes à la direction du séminaire, mais il a maintenu l’éviction de Mgr Xu parce qu’il n’a pas su empêcher le mouvement de protestation.




La Bible chinoise en un volume a vingt-cinq ans


L’institut “Studium biblicum” dirigé par les franciscains a commencé la publication d’une Bible en un volume en 1968. Elle avait été précédée, en 1962, par une traduction chinoise de l’ancien testament en huit volumes et du nouveau testament en trois volumes, dirigée par le père franciscain Gabriel-Marie Allegra, fondateur de l’institut.


Le pouvoir civil somme des évêques clandestins de se déclarer


Depuis quelques mois les autorités chinoises recourent aux deux méthodes du bâton et de la carotte pour amener les communautés religieuses clandestines à se déclarer. Au mois de mai 1994, un additif aux “Règles administratives et sanctions pénales pour la sécurité publique” a fait de l’absence de déclaration un délit qui porte atteinte à l’ordre social administratif. On a depuis eu connaissance des mesures répressives et des arrestations qui ont touché des communautés catholiques clandestines à Shanghai et dans les provinces du Henan et du Jiangsu.


La Fédération des conférences épiscopales d’Asie se préoccupe des deux groupes d’évêques de Chine avec qui elle n’a pas de relations formelles


Antoine Lam Sui-ki, directeur du centre d’études du Saint-Esprit dans le diocèse de Hongkong, vient de faire le point dans une interview sur les contacts de la Fédération des conférences épiscopales d’Asie avec les évêques de Chine.