La commission accuse certains entrepreneurs du bâtiment d’employer des immigrants illégaux sur les chantiers, et, quand vient le moment de leur payer leurs salaires, de les dénoncer aux autorités du territoire. Celles-ci prévoient des peines de prison pour les travailleurs ainsi appréhendés mais rien n’est prévu contre les employeurs qui s’approprient ainsi les salaires dûs à leurs ouvriers.
« On peut faire cesser ce racket en emprisonnant les employeurs coupables » estime le porte-parole de « Justice et paix » qui ajoute que « les salaires doivent être versés aux travailleurs immigrés illégaux avant qu’ils soient rapatriés vers leur pays d’origine ».
Sir David Wilson a immédiatement réagi en promettant que le nécessaire serait fait pour que cette situation anormale soit rectifiée: « Nous avons des lois qui nous permettent de régler ce problème. Il faut qu’elles soient effectivement appliquées ».
Durant les 6 premiers mois de cette année, 13 300 immigrants illégaux venant de Chine, ont été
appréhendés sur le territoire. L’année dernière, à la même époque, le chiffre était seulement de 6 500. Cette augmentation de l’immigration illégale en provenance de Chine est généralement mise sur le compte de la déplorable situation économique qui y règne.