La pauvreté, le chômage, sont les causes principales de la prostitution enfantine. Mais des enfants issus des classes moyenne et supérieure s’y livrent aussi : pour se faire de l’argent de poche. “Eux aussi s’installent sur les plages et organisent leurs propres rendez-vous avec les pédophiles. S’il s’agit d’enfants plus jeunes, des agents les recrutent et les présentent aux amateurs: ces enfants sont rabaissés au rang d’esclaves que l’on exploite et gagnent rarement plus d’une roupie et d’un repasdit Mme Seneviratne.
Le Sida se répand rapidement sur les côtes sud et ouest, et des milliers d’enfants souffrent de maladies vénériennes. “La délinquance juvénile augmente elle aussi, car ces enfants y tombent lorsque, vers 12-14 ans, ils sont “mis au rebut” par leurs “clients” Mme Seneviratne insiste sur la nécessité de mettre en oeuvre les stratégies proposées à la consultation de Chiang Mai, pour lutter contre ce fléau. Il faut, dit-elle, lancer des campagnes dans les média, exercer des pressions politiques, dans les pays occidentaux d’où viennent les touristes aussi bien que dans les pays asiatiques qui les reçoivent. Il faut aussi formuler des lois appropriées et les appliquer.